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Yvette Nicolas à Saint Gaudens

Yvette Nicolas , Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France de 2006 à 2009 était à Saint Gaudens le vendredi 25 novembre 2011 pour un conférence sur le thème « être Franc-Maçonne : un plus ». L’éditorial « La Dépêche » dresse un compte-tendu de cette manifestation.

« Discrète mais pas secrète », comme l’a répété la conférencière tout au long de la soirée qui se déroulait au Parc des Expositions vendredi dernier, la Grande Loge Féminine de France est présente en Comminges depuis quelques années. «C’est pour se faire connaître que nous avons organisé cette conférence sur le thème « être Franc-Maçonne : un plus » expliquait avant la conférence Sabine, cofondatrice de la loge de Montréjeau en 2010. Une loge qui compte aujourd’hui une vingtaine de sœurs, du Comminges mais aussi des Hautes-Pyrénées et de l’Ariège, les loges les plus proches se trouvant à Auch, Foix, Muret et Tarbes.

Une vingtaine de sœurs

Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France de 2006 à 2009, Yvette Nicolas a expliqué à la quarantaine de femmes et aux quelques hommes présents à la conférence publique « ce qu’est réellement la Maçonnerie », s’attachant en premier lieu à récuser les idées fausses sur cette institution si peu et si mal connue : « le seul vrai secret de la Franc-Maçonnerie est le vécu intime, le cheminement personnel de chacun. Ni secte, ni dogme, ni croyance, mais seulement la recherche de la vérité et de la justice dans le respect d’autrui ». Un travail de recherche personnel mais aussi collectif, qui passe par une méthode bien définie « dont le pivot est le développement de la pensée symbolique ». Une initiation, un apprentissage « basé sur le silence », puis du travail en Loge s’appuyant sur le symbolisme maçonnique, alliant introspection et réflexion collective constituent les échelons à gravir pour « devenir un bâtisseur du chantier universel ».

Si la Franc-Maçonnerie a longtemps été exclusivement masculine, les femmes ont réussi à y entrer, d’abord dans des loges mixtes, puis dans des loges exclusivement féminines comme la Grande Loge Féminine de France, créée en 1945, et qui compte aujourd’hui plus de 12 000 adhérentes. Des femmes engagées dans les débats citoyens, notamment sur la parité, la laïcité et la bioéthique, qui les touchent plus particulièrement. Et pour Yvette Nicolas, « la voix des femmes doit parler plus fort ».


 

A.S.: