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WILLIAN PRESTON, FRANC-MACON

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

Chronique 210

1772 – William Preston, franc-maçon

Connu de tous les francs-maçons anglo-saxons, mais méconnu de – presque – tous les francs-maçons français, il a marqué d’une empreinte persistante la Franc-Maçonnerie anglaise du XVIIIe siècle, au point de laisser son nom dans tous les livres d’histoire maçonnique publiés outre-Manche.

William Preston (1742-1818) est né en Écosse dans la famille d’un homme de loi ; mais a vécu la majeure partie de sa vie d’imprimeur et de franc-maçon à Londres. 

Initié en 1763 dans une loge d’Écossais œuvrant sous les auspices de la Grande Loge des Anciens, il ne tarde pas à passer chez l’ennemi, savoir la Grande Loge des Modernes – dont il est bientôt Grand Steward.

En 1768, il est vénérable de la Philanthropic Lodge et secrétaire adjoint de l’obédience ; en 1770, il devient vénérable de la Ionic Lodge ; en 1774, il est admis au sein de la loge Antiquity n°1 – précédemment con­nue sous le nom de At the Goose and Gridiron (À l’oie et au Gril) – qui lui remet son maillet de commandement.

La publication des Illustrations de la Franc-Maçonnerie, une compilation de leçons et de conférences maçonniques, remonte à 1772 ; elle vaut d’emblée à William Preston une grande notorié qui ne disparaîtra pas après sa mort.

L’ouvrage, qui se compose de quatre « livres » portant sur « l’excellence » de l’Ordre maçonnique, ses principes, ses céré­monies et ses devoirs, se révèle d’un grand intérêt pour ce qui est de l’activité maçonnique proprement dite, mais se montre particulièrement fantaisiste pour ce qui touche aux « lointaines » origines de l’Art Royal. On y constate ainsi que « c’est au commencement du mon­de que l’on peut faire remonter la fondation de la Maçonnerie » et « qu’aucun Art, aucune science ne l’ont précédée… »

© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.: