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UNE IDEE DE JUSTICE


On peut supposer que l’intuition de la Justice et du Droit a pu émerger dans les grottes de nos ancêtres préhistoriques, lors de la découverte du feu ; ce qui a augmenté le temps de réveil ; ils ont illuminé les grottes et ont gagné plus de temps pour une coexistence active. Des avantages stratégiques ont émergé et de cette dynamique sociale l’espèce est devenue puissante, en transformant l’homme en être social par excellence.

De la coexistence forcée est née la condition idéale pour le rendre supérieur aux autres êtres vivants partageant la biosphère. On a découvert que l’amour fraternel était le seul moyen permettant aux actions humaines d’interagir de manière positive avec leurs semblables, ce qui permettait d’obtenir une assistance collaborative les unes des autres. Les grands penseurs l’ont répété à travers les âges et peu de gens le comprennent.

Loi naturelle

L’homme est né avec une intuition naturelle du droit et de la justice qui précède tout code compilé. Tant qu’il est libre et indépendant, il a des droits inaliénables : le respect ; développement de la personnalité; égalité; travail; évolution; liberté; Association; légitime défense; et d’autres. C’est de la conscience humaine que s’épanouit la loi naturelle.

La justice se fonde sur les devoirs et les droits naturels de l’homme et doit l’aider dans ses relations sociales, lui faire maintenir son équilibre par rapport aux autres, l’empêcher d’être une bête sauvage, l’humaniser.

Motivation centrale de la justice

Chaque fois que l’espace physique est restreint, la concurrence s’intensifie, conduisant les gens à se méfier les uns des autres. La coexistence obligeait les hommes anciens à vivre dans des espaces étroits, car la nuit, il ne leur était pas possible de quitter leur tanière en raison de l’obscurité ambiante, ce qui a dû déclencher des disputes sur le meilleur espace, la femelle la mieux dotée ou le meilleur morceau de nourriture. .

Le véritable fondateur de la société civile était certainement cet ancien être humain qui, entourant un terrain, associait à ce terrain la pensée de la possession : « ceci est à moi » ! La paix de l’homme autochtone, qui vivait en équilibre avec la nature, qui jouissait des lois naturelles, qui reposait sa tête n’importe où, sous n’importe quel buisson, sans problèmes d’impact environnemental, sans avoir besoin de courir, sauf pour se défendre d’un prédateur. Un jour était comme le suivant et le temps s’écoulait sans situations de stress majeures. La tendance à réserver un espace à l’étage pour s’installer est exploitée à l’extrême dans notre société moderne ; Des « boîtes » sont construites les unes sur les autres, empilées. Cela crée des problèmes relationnels entre les personnes, de la violence, car il y a toujours quelqu’un qui, pour une raison ou une autre, ne paie pas les charges de copropriété, ou trouble d’une autre manière la tranquillité de ses voisins par du bruit ou de la provocation. Et dans un pays comme le Brésil – qui n’est qu’une terre – il y a un envahisseur qui se dit « sans terre ».

Dans la circulation automobile, il est possible de percevoir la violence comme le résultat de la concurrence : il suffit d’augmenter le nombre de véhicules circulant sur la même route et des situations apparaîtront immédiatement où la vie des autres conducteurs, la vôtre, celle des piétons ou causer des dommages sera mise en jeu. risque pour les biens publics. Chaque citoyen revendique cet espace qui doit être partagé et réservé à son usage exclusif. Cela crée du stress, des grincements de dents, des lumières clignotantes et des regards féroces.

Lorsqu’il n’y a ni dispute ni compétition, la vie de groupe est fluide, paisible, et dans cette forme naturelle de coexistence, la société n’a presque pas besoin de punir, ce n’est pas à la société de se venger, c’est à l’individu. Lorsque la répartition des ressources et des opportunités est égale, aucun événement sociopathique significatif ne se produit, sauf en cas de folie.

La franc-maçonnerie contribue à l’étude de la justice précisément pour ancrer dans l’esprit de ses adeptes la nécessité d’obéir aux lois de leur pays afin d’assurer un minimum de confort et de sécurité dans la coexistence avec la bête la plus rusée et la plus violente avec laquelle elle doit partager chaque ressource. de plus en plus rare : l’homme. L’abandon à l’instinct de vengeance est loué et l’importance est accordée à l’exercice de la Justice mue par le bras fort de l’État. Ainsi, le franc-maçon vit en équilibre sain avec lui-même et avec la société qui l’entoure pour l’honneur et la gloire du Grand Architecte de l’Univers.

Charles Evaldo Boller


A.S.: