Le blog « Le Thetablog » publie un article sur une femme formidable bien connue des francs-maçons « Louise Michel« ….
Elle sera initiée le 13 Septembre 1903 au sein de la Loge «La Philosophie Sociale» de la Grande Loge Symbolique Ecossaise «maintenue et mixte».
Une femme à découvrir au travers d’un bel article….
Source : http://www.thetapress.fr/lethetablog/archives/1771
Louise Michel, enfant naturelle d’une étreinte entre sa mère servante et d’un chatelain, institutrice grâce à la culpabilité des grands-parents fortunés, ne naît pas révolutionnaire. La poésie, la générosité, le désir de transmission de l’intelligence et d’éveil des consciences sont son credo. Elle sera pourtant sur les barricades de la Commune de Paris.
Jules Vallès, dans Le Vengeur du 12 avril 1871, décrit avec enthousiasme : « J’ai vu trois révolutions, et, pour la première fois j’ai vu les femmes s’en mêler avec résolution, les femmes et les enfants. Il semble que cette révolution est précisément la leur et qu’en la défendant, ils défendent leur propre avenir. »
Julie Carli incarne une Louise Michel vibrante d’indignation, écumante de colère, émue par la misère, émouvante de générosité. Soutenue par le texte de Giancarlo Ciarapica qu’elle rythme avec talent. Elle rend malicieusement les quelques anachronismes volontairement destinés à établir le pont avec une situation politique et sociale actuelle.
Féministe de la première heure, avant même Freud, elle sait que les femmes font l’humain : « J’ai instruit les femmes pour que les hommes grandissent. » Julie porte la question de la magnifique révolutionnaire : «Vous les femmes, prendrez-vous un jour votre place sans la mendier en souvenir de Louise ?» Le féminisme est dans le texte une ligne de force. La femme telle que la souhaite Louise Michel n’est pas en recherche d’une similarité avec l’homme, mais dans une revendication de sa différence, base de l’abolition de l’inéquité.
Pour en savoir plus : http://www.le-gigan.org/leo-campion/louise_michel_fm.htm
° « La Grande Loge Symbolique Ecossaise 1880-1911, ou les avant-gardes maçonniques« , de Françoise Jupeau-Réquillard, éditions du Rocher, 1998.
° Louise Michel, sur wikipédia
° La Commune de Paris, sur Wikipedia