Une autre fin du monde est possible ( Vivre l’effondrement et pas seulement y survivre) )
de Pablo Servigne , Raphaël Stevens, Gauthier Chapelle (Le Seuil – 18 octobre 2018)
La situation critique dans laquelle se trouve la planète n’est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d’autres s’amorcent, faisant grandir la possibilité d’un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons.
Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu’il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel.
L’horizon se trouve désormais au-delà : imaginer la suite, tout en se préparant à vivre des années de désorganisation et d’incertitude. En toute honnêteté, qui est prêt à cela ?
Est-il possible de se remettre d’un déluge de mauvaises nouvelles ? Peut-on simplement se contenter de vouloir survivre ? Comment se projeter au-delà, voir plus grand, et trouver des manières de vivre ces effondrements ?
Dans ce deuxième opus, après Comment tout peut s’effondrer, les auteurs montrent qu’un changement de cap ouvrant à de nouveaux horizons passe nécessairement par un cheminement intérieur et par une remise en question radicale de notre vision du monde. Par-delà optimisme et pessimisme, ce sentier non-balisé part de la collapsologie et mène à ce que l’on pourrait appeler la collapsosophie…
Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle ont une (dé)formation scientifique et sont devenus chercheurs in-Terre-dépendants. Ils ont publié Comment tout peut s’effondrer. Petit Manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes (Seuil, 2015), Le Vivant comme modèle. La voie du biomimétisme (Albin Michel, 2015), Petit traité de résilience locale (ECLM, 2015), Nourrir l’Europe en temps de crise (Babel, 2017) ou encore L’Entraide. L’autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017).
Les ecritures parlent de « La fin de ce systeme de choses » peut etre l avez vous ressenti ces derniers mois,du moins cette incapacité a resoudre les problemes ,trop preoccupés par nos activités quotidiennes.Comme un train a grande vitesse privé de conducteur,l avenir imprevisible mais probable;une forme d impuissance,une fulgurance de l inaction.Reste la materialité et le confort,chacun « son pré carre »et pour beaucoup un refuge satisfaisant.OUI mais pour combien de temps?Je regarde attentivement le feu de ma cuisiniere a gaz,ou le lait qui va deborder de la casserolle d un moment a l autre et eteindre le feu ?COHESION…..
Pour dire merci voici quelques mots :
IL VA FALLOIR PENSER A
Pollution, canicule, confinement
Ramènent à son hébergement
Moins de déplacement
C’est urgent
Améliorer la qualité de l’air
Aujourd’hui comme hier
Aller moins loin
Notre terre prendre soin
Les transports propres
La vie nous apporte
Pas trop de lumière la nuit
Pour faire des économies
Transports en commun gratuits
Oui mes amis
Pour tous défendre et améliorer la vie
Est le principal souci
FRATERNITE humaine, animale, végétale, internationale
Bon courage à nous tous car nous vivons dans le même monde