On doit cette « découverte » au site Religion.info : un manuel américain pour faire face à la violence antimaçonnique :
En effet, il s’agit du livre Harming Hiram: The Threat of Anti-Masonic Extremism de Tony M. Kail …. que l’on pourrait traduire par
Harming Hiram: la menace de l’extrémisme anti-maçonnique
Ce petit livre documentaire se concentre sur les violences associées à une « culture extrémiste antimaçonnique », particulièrement aux États-Unis. Il cite non seulement des textes dans lesquels la franc-maçonnerie se trouve associée au satanisme (un thème déjà ancien), mais qui accusent aussi des loges maçonniques de commettre des abus contre des enfants. En 2002, à la suite d’émissions de radio d’un théoricien complotiste et d’une campagne contre une propriété en Californie abritant un club privé associé par ses adversaires à la franc-maçonnerie, un activiste antimaçonnique en tenue de combat et lourdement armé causa un incendie dans cette propriété, convaincu que des abus contre des enfants et des sacrifices humains s’y déroulaient régulièrement (pp. 17-19). Plus largement, les francs-maçons sont présentés comme des « agents du chaos » cherchant à créer une situation qui conduirait à brider les libertés afin d’imposer un nouvel ordre mondial (pp. 38-39). Dans certains cas, antimaçonnisme et antisémitisme restent fortement liés.
Le livre recense plusieurs dizaines d’actes de vandalisme (parfois graves et répétés) contre des loges nord-américaines, des incendies volontaires (y compris à l’aide d’engins incendiaires), des tentatives d’utilisation de bombes artisanales et, bien sûr, des graffitis antimaçonniques sur des immeubles abritant des loges. Dans certains cas, de véritables appels aux meurtres circulent en ligne. Kail admet qu’un certain nombre d’actes sont commis par des personnes manifestement perturbées mentalement (ce que le lecteur constate aisément en découvrant les brèves présentations de certains cas). La dernière partie du volume donne des conseils pratiques afin de prévenir autant que possible des incidents et de protéger adéquatement les locaux abritant des activités maçonniques. L’auteur répertorie également certains termes et certains symboles couramment associés à la propagande antimaçonnique.