Votre entrée en franc-maçonnerie est-elle liée à une opportunité, ou est-ce un projet ancien ?
J’en avais le projet. Mon père est lui-même franc-maçon. Vers mes 20 ans, il m’avait un peu initié. C’est quand j’ai eu terminé mes études, une fois ma vie en place, que je me suis renseigné de mon côté. J’étais intéressé par l’histoire de la franc-maçonnerie et par son aspect social, les échanges qu’elle permet. L’an dernier, j’ai fait ma demande d’intégration auprès de la loge de mon père, à Castelnaudary. J’ai été accepté huit mois après, en mars.
Comment présente-t-on sa candidature à une loge ?
J’ai écrit une lettre dans laquelle j’expliquais les raisons de ma candidature, ma situation professionnelle. J’ai reçu une première réponse favorable, puis les membres de la loge ont mené une enquête sur mes valeurs politiques, mes convictions philosophiques, ma situation familiale. Mon initiation s’est déroulée lors d’une soirée, en présence de plusieurs dizaines de membres. C’est après cette soirée, suivie d’une décision collective de la loge, que mon intégration a été validée.
Comment s’est déroulée cette soirée d’initiation ?
Je peux seulement dire qu’il y a eu des discours et que j’ai formulé des promesses. Si on n’est pas d’accord avec ce qui est dit, on est libre de partir. J’étais assez impressionné. A cette étape, on n’est pas sûr d’être accepté.
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