« La Nouvelle République » publie ce jour un entretien avec un franc-maçon tourangeau, Jean-Philippe Marcovici, récemment élu au 4° rang du Grand Orient de France (Grand Maître Adjoint au Grand Orient de France).
Voir aussi l’article du même éditorial sur l’élection de Jean Philippe Marcovici au poste de Grand Maître Adjoint ICI
NB : Conférence aujourd’hui au Club de la presse du Val de Loire qui aura lieu de 18 h à 20 h à la Maison des sports de Parçay-Meslay. Jean-Philippe Marcovici livrera sa vision de la franc-maçonnerie en compagnie de Denise Oberlin, grande maîtresse de la Grande loge féminine de France, Alain Pozarnik, ancien grand maître de la Grande loge de France et Andrée Delgoulet, conseiller national du Droit humain.
Extrait :
Récemment élu au 4 e rang du Grand Orient de France, ce Tourangeau milite au grand jour contre les » fantasmes » qui entourent la franc-maçonnerie.
Comment êtes-vous devenu franc-maçon et numéro 4 de votre obédience ?
J’ai toujours baigné dans le milieu maçonnique. Mon père et mon grand-père étaient maçons. Ce n’est pas génétique mais on m’a transmis une culture humaniste. J’ai été élevé dans le respect des hommes. Ma famille a été marquée par la Shoah. Cela a sans doute aiguisé encore plus mon engagement dans la société. J’ai été élu par mes frères. C’est le fruit d’un parcours reconnu. Ce n’est pas une fin en soi. J’ai été élu pour trois ans. Ensuite, je rentre dans le rang.
Quand on associe la franc-maçonnerie aux réseaux d’influence ou aux connivences, vous réagissez comment ?
Si je dis que ce n’est pas la réalité, personne ne me croira. Dans leur grande majorité, les francs-maçons sont des honnêtes hommes. Il y a des brebis galeuses partout. Sans doute moins au Grand Orient qu’ailleurs et notre association les a toujours sanctionnées. Il n’y a pas de réseaux parmi nous mais une solidarité, au vrai sens du terme. On ne peut pas reprocher à quelqu’un d’aider son frère. C’est vrai pour toute association. Les francs-maçons sont solidaires entre eux mais aussi à l’égard de la population. C’est l’un des sens de notre engagement.
Consulter la suite de l’entretien »Jean-Philippe Marcovici : un frère sort de l’ombre«