Franc-Maçonnerie, la grande (dés) illusion : avec cet ouvrage, Wilson Evans pousse pour nous la porte des temples de Limoges et nous fait découvrir sa franc-maçonnerie, de son initiation à sa sortie.
« Avec en fil rouge la maçonnerie, ce livre raconte vraiment l’histoire de ma vie, avec quelques passages romancés ou accélérés pour ne pas être trop long et pénible », souligne d’emblée l’auteur qui a pris comme pseudonyme Wilson Evans.
Source : Publié le 16/06/2024 sur le Site le Populaire – Un franc-maçon de Limoges raconte son histoire dans un livre par @Stéphanie Barrat
Sous les traits d’Antoine, « fils d’un père d’origine espagnol et d’une mère napolitaine, […] chef d’entreprise, marié, père de deux enfants », l’auteur nous embarque, tel un passager clandestin, dans sa quête de franc-maçonnerie.
De ses premiers rendez-vous ratés à son initiation en passant par l’enseignement, jusqu’à la maîtrise [grade le plus élevé N.D.L.R], mais aussi les petites et grosses désillusions puis la sortie ou « mise en sommeil », on découvre au fil des pages ce monde mystérieux souvent fantasmé ; surtout à Limoges, où la franc-maçonnerie compterait, selon l’auteur, « plus de 2.000 francs-maçons ».
Pas de trahison
« Je ne dis rien de plus que ce qu’on peut trouver sur internet. Je ne trahis pas mon serment », assure Wilson Evans qui s’attend toutefois à être vite « démasqué ».
Ce livre pourrait être perçu comme un brûlot, mais « il ne l’est pas », confesse l’auteur. « Je ne regrette rien. J’ai fait de très belles rencontres, de toutes conditions, de tous métiers… Ces personnes, je ne les aurais pas croisées dans le monde profane. Le principe de la franc-maçonnerie me plaît : s’améliorer soi-même pour améliorer l’humanité. Et puis, il y a la beauté des rituels quand ils sont bien exécutés », se souvient-il.
Mais voilà, entre le principe et la réalité, il y a parfois un décalage. C’est en tout cas ce que décrit Wilson Evans. « Les francs-maçons […] font passer leurs intérêts personnels avant ceux de l’institution. La succession d’ego surdimensionnés croisés depuis mon initiation et les clans générés au sein même des Loges avaient attisé les rancœurs, les convoitises, et les jalousies. » Voilà qui est dit ! L’auteur avait-il idéalisé la franc-maçonnerie ?
Comme un bon roman
« Les livres maçonniques qu’on trouve sur internet ou en librairie sont en général très techniques, parfois difficilement compréhensibles, sans être initié. J’ai mis de nombreuses notes de bas de pages pour aider à la compréhension. Dans mon ouvrage, je me livre, même si je ne le considère pas comme une confession, et je voulais aborder le sujet à ma façon, c’est-à-dire de l’intérieur et avec humour », précise l’auteur.
Pari réussi. Comme un bon roman, on le dévore. « Au rez-de-chaussée se trouvait l’immense salle humide où se déroulaient les agapes. À droite, juste après l’entrée, le grand escalier en chêne menait au Temple protégé par deux portes. Quand on y pénétrait pour les premières fois, c’était un émerveillement sans pareil ». Comme si on y était.
Outre l’atmosphère des lieux, les ambiances, l’auteur s’est fait plaisir dans la description des personnages. Une véritable galerie. Parmi eux, Roger, vénérable maître : « son éternelle Gitane solidement accrochée à la commissure de ses lèvres, ce colosse était un passionné de Ricard, de pastis ». Il y a aussi René, Charles, ou encore Jean-Christian, « un bobo Limougeaud » et bien sûr Alya et « son immense charisme ». Tous sont à retrouver dans Franc-Maçonnerie, la grande (dés) illusion ou les tribulations d’Antoine en loges…
Pratique. Franc-Maçonnerie, la grande (dés) illusion ou les tribulations d’Antoine en loges,
aux éditions Maïa, 153 p, 19 €.
« En tant que Partenaire Amazon, nous réalisons un bénéfice sur les achats remplissant les conditions requises. » Merci…
MTCF,
Lisez le livre, vous aurez les réponses à vos questions… En cet instant, vous me donnez raison et vous confirmez mes propos…
TF
Wilson
Il est dommage que ce renégat ne dise pas à quelle obédience il aurait appartenu.
Je ne connais aucun cas semblable dans aucun des six ateliers bleus de la Franc-maçonnerie régulière auxquels j’ai appartenu.
Évidemment s’il s’agit du GOF, du DH ou des dizaines d’autres « obédiences » pseudo-maçonniques qui ne sont pas maçonniques régulières, alors ce départ est preuve de bonne santé mentale !!!.
Bonsoir, j’aime votre commentaire et le terme de renégat ne me déplaît pas non plus. Si vous prenez connaissance de ce roman, vos questions trouveront certainement une réponse. Pour l’instant, vous abondez plutôt dans mon sens… Très fraternellement.
Wislon