L’Editorial « L’Est Eclair » a rendu compte dans ses colonnes de la conférence organisée à Troyes par la Grande Loge Féminine de France (GLFF) en l’honneur de la publication du livre « Cris, révolte et dévoilement». Cette rencontre était animée par les auteures, Jeanine Auger, Françoise Carer et Marie Dominique Massoni.
Article : La Grande Loge féminine de France se dévoile
La première obédience maçonnique féminine dans le monde s’est révélée lors d’une conférence à Troyes
Par les femmes et pour les femmes. Quelques mots qui donnent du sens à ce qui peut sembler fermé, obscure et mystérieux : la Grande Loge féminine de France. La première obédience maçonnique féminine dans le monde. 14 000 femmes et 450 Loges réparties aux quatre coins de la France, de l’Europe ou de l’Afrique. À Troyes, elles sont une quarantaine et se réunissent deux fois par mois. Des apprentis, des compagnonnes et des maîtresses. Toutes unies parce que « la transformation du monde commence par la construction de soi ». Une construction qui peut aller jusqu’au « dévoilement ».
Certaines d’entre elles ont tenu une conférence, samedi, à l’hôtel de ville de Troyes. « La Grande Loge féminine de France accueille toutes celles qui aspirent à un accomplissement personnel et au progrès social en s’appuyant sur la méthode maçonnique ».
Marie-France Picart se décrit comme une sœur parmi les autres. Elle qui fut un temps Grande Maîtresse est venue lire l’histoire et dire la volonté des femmes de réfléchir, partager et progresser ensemble. « Il est important d’apprendre à ne plus être la fille ou la femme de, en clair de nous retrouver nous-même, femme à part entière ». C’est ainsi qu’à force de travaux naissent des actions, une ligne éditoriale et une collection. Marie-Dominique Massoni en est la directrice. « Voix d’initiées », c’est avant tout l’aboutissement de réflexions communes, de chemins personnels. Dévoiler l’évolution dans la recherche qui mène au livre et notamment à celui qui aura pour thème les violences faites aux femmes. « Cris, révoltes et dévoilements ». Françoise Carer a contribué à la réalisation de cet ouvrage. Parce qu’il n’y a « pas de réflexion sans action ». Samedi, une quarantaine de personnes étaient là pour entendre, apprendre et peut-être un peu mieux comprendre.