« Le Phare Dunkerquois » vient de publier un article sur la présence maçonnique à Dunkerque, à l’occasion de l’installation d’une 3° loge de la Grande Loge de France au sein de la ville.
Extrait :
Nous sommes l’an 6 011 selon le calendrier de la Grande Loge de France (GLDF). Cette année est particulière. D’abord parce qu’il y a 290 ans – le 13 octobre 1721 – la première loge apparaissait à Dunkerque.
Mais aussi car une troisième loge a été intégrée à la GLDF ce 17 septembre. Rencontre discrète et anonyme avec deux francs-maçons du Dunkerquois, région qui compte pas moins de 19 loges, toutes obédiences confondues.
Ils sont près de 200 francs-maçons de la GLDF à Dunkerque. Près de 300 « frères » si on considère la Flandre maritime et intérieure, répartis sur une trentaine de loges. L’actualité de ce mouvement qui perdure depuis près de trois siècles à Dunkerque, a été prétexte à mettre en lumière ce qui reste habituellement dans l’ombre.
« Nous sommes discrets mais pas secrets », nuance Théophile*, retraité, franc-maçon depuis 31 ans. Alexandre*, lui, est entré en 1994. Ils fréquentent tous deux les loges locales : Amitié et Fraternité, créée en 1721, Coeurs des dunes (2002) et donc la Philadelphie qui a vocation à accueillir également des frères de Gravelines.
« Amitié et Fraternité est la première loge créée en Flandre maritime et intérieure, explique Alexandre. Elle a ensuite créé plusieurs autres loges à Hazebrouck, à Bailleul, mais aussi la loge Lumière du Marais qui a vocation à rayonner sur l’Audomarois. Cela permet une mixité socioprofessionnelle et de rapprocher les maçons. La Philadelphie installée, ça nous donne de multiples possibilités… » Tous deux, avec 20 autres personnes, ont participé à la renaissance de cette loge qui était en sommeil et qui comble « un désert maçonnique entre Calais et Dunkerque. » La Philadelphie date en réalité de 1740. C’était à la base une loge de marins. Certains venaient de… Philadelphie.
Lire la suite de l’article « Trois Siècle d’histoire locale«
Serait-ce possible que monsieur Maurice-Pierre-Leopold Calmeyn, né à Bruxelles en 1863, décédé en 1934, marié à Paris en 1919 avec Jeanne Heim, habitant de La Panne depuis 1911, était parmis les membres de votre Loge ?
Cela m’intéresse car je m’occupe de l’etude de l’histoire de La Panne et de son « Bois Calmeyn ».