Covid-19 : questions éthiques face à nos valeurs maçonniques par la Commission Bioéthique du DROIT HUMAIN
Cela fait plus de deux ans que le monde est confronté à une pandémie qui soulève de nombreuses questions éthiques face à nos valeurs maçonniques.
La Commission Bioéthique de la Fédération française du DROIT HUMAIN a souhaité partager le fruit de ses travaux, à découvrir via ce lien.
Questions éthiques face à nos valeurs maçonniques
« Dans un monde où règnent la matière, la violence et le mensonge, nous faisons le serment de
toujours maintenir lumineuse et droite la flamme de l’amour unique et de l’esprit humain. »1
Cela fait plus de deux ans que le monde est confronté à une pandémie.
L’épidémie de coronavirus est devenue une pandémie le 11 mars 2020 comme annoncé par l’OMS2, ce
même jour où la barre des 100 pays infectés a été dépassée dans toutes les zones du globe.
Le choléra, la peste et la variole ont également jadis occasionné des pandémies historiques.
La grippe, maladie infectieuse très contagieuse, est susceptible de donner lieu, certaines années et dans
certaines conditions, à une pandémie, telle que l’épidémie de 1918-1919, appelée grippe espagnole.
Une pandémie grippale due au Virus A (H1N1) a eu lieu en 2009. En 2019 – 2020, une pandémie à coronavirus (COVID-19) nous touche de plein fouet.
Fin 2021, le bilan officiel était de 5 millions de morts dû à la COVID dans le monde, mais il serait en réalité
trois fois plus élevé. En effet, des calculs fondés sur l’excès de mortalité évaluent les décès réels à 17 millions, soit l’équivalent de la population des Pays-Bas.
Les autorités sanitaires mondiales surveillent en permanence la fréquence et la propagation de diverses
maladies contagieuses, dont la grippe. Elles ont défini six niveaux d’alerte pandémique, avec des
recommandations individuelles et collectives adaptées à chaque niveau et à chaque maladie concernée.
Cette pandémie n’est donc pas un évènement improbable et les épidémiologistes prévoyaient depuis plusieurs années l’émergence d’un tel événement.
Les interactions humaines contribuent fatalement à la propagation des agents infectieux responsables de ces catastrophes sanitaires.