Et ça continue…
Des tags anti maçonnique, antisémite, anti-flic ou simplement injurieux ont été peints probablement dans la nuit de mercredi à jeudi. La mairie de Poitiers a porté plainte. Plusieurs élus ont condamné ces actes, appellant parfois à un « durcissement des sanctions ».
Par Clément Massé Publié le 30/05/2019 à 16:43 Mis à jour le 30/05/2019 à 16:57
La statue de la Liberté à Poitiers, l’Espace Mendès-France ou encore la sculpture du crocodile récemment installée sur la place Charles VII toute proche sont les dernières cibles d’un ou plusieurs tagueurs qui auraient agi dans la nuit de mercredi à jeudi.
Des inscriptions antisémite, anti-flic ou anti franc-maçonnerie ont ainsi été découvertes, jeudi matin.
Une croix gammée a été dessinée sur le socle de la statue de la Liberté, accompagnée des inscriptions « Vive la France », « Envahisseur » et « Franc mac ».
Un peu plus loin, place Charles VII, près de la nouvelle sculpture du crocodile, une inscription « C’est moche » accompagnée du flèche désignait la statue installée lundi.
Une seconde inscription indiquant « La gentrification tue les pauvres » a également été découverte à côté de la statue. Un oeil pleurant quelques larmes ainsi qu’un prix ont aussi été tagués sur l’œuvre.
L’œuvre a été imaginée par le sculpteur Jean-Marie Appriou.
Son crocodile ferait écho à la légende poitevine de cette bête nommée la Grand Goule.
Enfin, l’inscription « ACAB », acronyme de l’Anglais « All Cops Are Bastards » (« Tous les flics sont des connards ») a été découverte sur le dôme de l’Espace Mendès France, également situé en centre-ville.
Réactions
Contactée, la mairie de Poitiers a indiqué avoir porté plainte.
Les services de nettoyage de la ville devraient effacer les inscriptions dès vendredi.
Plusieurs élus ont d’ores et déjà réagi sur les réseaux sociaux.
Le député LREM de la Vienne, Sacha Houlié « condamne avec force ces actes graves », a-t-il écrit dans un Tweet publié ce matin.
Le président du parti Les Républicains dans la Vienne, Romain Bonnet, dénonce « des actes minables et ignobles » et appelle à plus de sévérité dans la loi.