L’éditorial « Sud-Ouest » relate dans un article en date du 29 mars 2010 le compte-rendu de la conférence qui s’est tenue ce week-end au Château de Mongenan, à Portets et qui était organisée par le Cercle des amis de Montesquieu.
Source : http://www.sudouest.com/gironde/actualite/langonnais/article/910919/mil/5875686.html
À en juger par le nombre d’adhérents présents à la troisième assemblée générale de l’association du Cercle des amis de Montesquieu, le succès ne se dément pas… Après une année 2009 très positive, 2010 a fort bien commencé avec une rencontre trimestrielle consacrée à Montesquieu et la franc-maçonnerie, sur une idée de Denis Lavigne, membre de l’association.
Après avoir rappelé que « la franc-maçonnerie n’est ni une secte ni une religion », M. Lavigne a conduit l’auditoire dans une belle promenade à travers le Bordeaux de la franc-maçonnerie, via un très intéressant diaporama montrant les symboles maçonniques sculptés sur de nombreuses façades.
Ce préambule achevé, les participants suivaient Monique Brut, dans l’intimité de Charles-Louis de Secondat, baron de Montesquieu, qui découvrit la franc-maçonnerie en Angleterre et y adhéra en 1730. Avec le souci du détail que l’on connaît à Monique Brut, l’heure était venue de plonger dans l’histoire des loges anglaises, puis parisiennes et bordelaises au XVIIIe siècle.
Visite de Mongenan
Après la « pause-ambiguë » qui caractérise ces rencontres, les membres du Cercle des amis de Montesquieu prenaient la route du château de Mongenan, à Portets, où ils étaient reçus par Florence Mothe.
L’érudition de l’hôtesse rendait particulièrement intéressante la visite de la demeure d’Antoine de Gascq, véritable musée du XVIIIe siècle. On put y admirer de nombreux objets portant les symboles maçonniques et, surtout, pénétrer dans le dernier temple maçonnique de France, classé monument historique et doté de tout son mobilier rituel du siècle des Lumières.