X

SUPERBE REPORTAGE PHOTO AU MUSEE DE LA FRANC-MAÇONNERIE

Source : France 3 Région Ile de France

Créé en 1889, le musée parisien, situé au siège du Grand Orient de France, continue d’expliquer l’histoire et les rites maçonniques. L’occasion, aussi, de « lutter contre l’image un peu bébête d’une franc-maçonnerie complètement secrète ».

Bien entendu, inutile de passer par une cérémonie d’initiation pour visiter le musée de la franc-maçonnerie : le lieu, qui reçoit 20 000 visiteurs par an rue Cadet (IXe arrondissement), est ouvert au public. Situées juste après l’accueil dans l’hôtel du Grand Orient de France, les vitrines mettent en valeur environ 700 pièces (sur les 7000 comptabilisés dans l’inventaire).

Tableaux, textiles, faïences, bijoux, documents, objets variés… On y trouve notamment l’épée maçonnique de La Fayette, le tablier maçonnique d’Hugo Pratt ou encore un tablier attribué à Voltaire. La pièce la plus ancienne : les Constitutions d’Anderson, publiées à Londres en 1723. Soit « le texte fondateur de la franc-maçonnerie moderne« , explique Pierre Mollier, le conservateur du musée. Équerres, compas, étoiles… De nombreux symboles associés à l’institution sont affichés en vitrine.

Le lieu est reconnu « musée de France ». • © Pierre de Baudouin

L’exposition permanente tente, sur 400 m2, d’ »expliquer ce qu’est la franc-maçonnerie et sa contribution« , souligne Pierre Mollier : « La tradition maçonnique est enracinée depuis trois siècles dans l’histoire de France. On pense à la franc-maçonnerie comme un auxiliaire des Lumières, puis comme un vecteur de diffusion du camp démocratique, libéral, républicain. Mais au-delà de la politique, il y a aussi une empreinte dans le domaine de la philosophie et des arts, avec par exemple Goethe, Mozart ou encore le sculpteur Jean-Antoine Houdon.« 

Épée maçonnique de La Fayette, 1825. • © Pierre de Baudouin
Tablier maçonnique (Maître du Rite Ecossais Ancien Accepté) d’Hugo Pratt. L’auteur de Corto Maltese glissait de nombreuses allusions maçonniques dans ses bédés. • © Pierre de Baudouin

200 m2 du musée sont par ailleurs dédiés à des expos temporaires, souvent plus pointues (sur les rites maçonniques notamment) mais parfois tournées vers le grand public (« Templiers et francs-maçons, de la légende à l’histoire » par exemple).

« Constitutions d’Anderson », 1723. • © Pierre de Baudouin

Pillé lors de la Seconde Guerre mondiale, le musée cherche toujours à reconstituer ses collections

La création du musée remonte à 1889. « A l’origine, c’est plutôt un cabinet de curiosités, retrace Pierre Mollier. Un peu avant la Première Guerre mondiale, il est de temps en temps ouvert au public, puis le musée continue de se développer pendant l’entre-deux-guerres. Mais pendant la Seconde Guerre mondiale, la franc-maçonnerie est interdite et les maçons persécutés, harcelés. La police de Vichy a même un service particulier pour lutter contre les sociétés secrètes. Il y a beaucoup de destructions, et la collection est dispersée.« 

LIRE L’INTÉGRALITÉ de « Entre symboles et rituels, le musée de la franc-maçonnerie décrypte les traditions des loges »

A.S.:

View Comments (2)

  • Pour saluer et remercier voici quelques mots :

    UNE VISITE A PARIS
    Le 21 juillet 2018

    En prenant le train
    De Provins je vins

    Dire à un frère libraire merci
    Pour un conseil averti

    A Paris rue Cadet
    Un grand musée

    De temple en temple
    Lieux de vie je contemple

    Quelques gestes accomplis
    La mission est réussie

    Une bibliothèque
    Endroit de chouettes découvertes

    David véritable puits de science
    A su capter son audience

    Sur une vidéo Ludovic était là
    FRATERNITE ici, voilà pourquoi