25 novembre 2021 : Stop aux violences à l’encontre des femmes
En 1999, est instaurée par l’ONU, une journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. La date du 25 novembre est symboliquement choisie, en écho aux violences subies par les trois sœurs Mirabal pour s’être opposées à la dictature en République dominicaine.
L’Assemblée générale des Nations Unies a défini la violence à l’égard des femmes comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. »
25 novembre 2021 : qu’en est-il de l’éradication de ces violences ?
Les chiffres sont alarmants : 35 % des femmes dans le monde ont subi au moins une fois des violences physiques et/ou sexuelles. Les femmes et les filles constituent près de 72 % des victimes de la traite d’êtres humains, les filles représentant plus des trois quarts des enfants victimes.[1]
Ici et ailleurs, on tue encore des femmes parce qu’elles sont femmes.
En Afghanistan, sous le joug des talibans on persécute les femmes qui osent manifester pour défendre leur liberté, bravant les interdits et les menaces de mort. On marie de force, on vend des fillettes.
En Europe, la Turquie d’Erdogan renie sa signature de la Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d’Istanbul.La Pologne menace de faire de même.
En France, il ne se passe pas trois jours sans qu’on ait à connaître un nouveau meurtre de femme. 85 % des auteurs d’homicides ou tentatives d’homicides conjugaux sont des hommes.[2]
La violence ne doit pas être considérée comme inéluctable. Elle est la résultante de facteurs nombreux qui participent à une construction mortifère qu’il revient dans tous les domaines, d’analyser et de combattre.
La Grande Loge Féminine de France attentive au respect des droits des femmes dans leur intégralité, appelle à une vigilance permanente.
La France s’enorgueillit d’être « le pays des droits de l’homme ». Mais elle n’est pas encore celui des droits des femmes, tant que perdure cette barbarie à leurencontre. Seule une volonté politique sans faille peut combattre et éradiquer ce fléau indigne d’une démocratie. Nous demandons des actes forts.
Contact presse : communication@glff.org
La femme doit être l’égale de l’homme partout dans le monde, il y a un grand bout de chemin à faire pour améliorer la situation actuelle.
Bon courage à tous
FRATERNITE