La Grande Loge Féminine de France exprime « avec force son indignation » à propos des agressions contre des femmes isolées, à Hassi Messaoud, au sud de l’Algérie, dans un communiqué diffusé aujourd’hui.
« Ces femmes sont l’objet non seulement d’agressions et de viols, mais également de meurtres », rappelle la GLFF.
« Nous ne pouvons accepter ni le silence qui règne autour de ces violences extrêmes dont ces femmes sont victimes, alors que déjà en 2001 des faits de même nature avaient eu lieu dans cette même ville, ni l’indifférence médiatique dans laquelle ces évènements se déroulent », dit encore la GLFF.
« Indéfectiblement attachée au respect de la personne humaine, le GLFF entend dénoncer ces actes que l’on peut qualifier de +barbares+ et veut apporter son soutien aux femmes d’Hassi Messaoud », grande ville pétrolière située à quelque 800 km au sud-est d’Alger, conclut-elle.
Plusieurs associations ont déjà dénoncé les agressions dont sont victimes des femmes qui travaillent dans les bases-vie de cette région pétrolière.
Elles ont également souligné « l’impunité des agresseurs » et « le silence des institutions et des autorités locales » ainsi que « le laxisme de la société » face aux violences faites aux femmes en général en Algérie.