Voici une magnifique contribution tout en poésie de notre Frère Jacques…

Sous un ciel étoilé…

Mon parrain, ce héros, aussi bon que courtois,

Me glissa à l’oreille, au soir d’une belle tenue :

« Je sais ce que tu cherches, et tu le trouveras,

Au bout d’un long chemin, sinueux et pentu ».

Paroles sibyllines qui me laissèrent pantois.

Comment pouvoir trouver, quand on ne cherche pas ?

J’voulais juste ne pas être le marin qui se noie,

Prêt à prier Neptune, pour qu’il lui tende les bras.

J’ voulais du bon, du beau, et devenir meilleur.

Assez de gabegie, c’était plus de mon âge.

Moi qui pensais pourtant, que vertu et bonheur,

N’étaient pas nécessaires, pour faire un bon ménage.

Je sais qu’dans chaque église, y a quelque chose qui cloche,

Mon jardin n’était pas préservé du péché ;

Point de myosotis  au-dessus de ma poche,

J’ignorais ce symbole de la fidelité.

Mais j’aspirais à mieux, bien qu’étant trop bavard,

Pour être anachorète, en haut de son rocher.

Je voulais tel Hugo, mais n’ayant pas son art,

« Fuir l’homm’ et chercher Dieu », pour mieux me sublimer.

Je me sentais bien seul, pour une si lourde tâche,

Et qui ferait Atlas, pour porter ce fardeau ?

Cet ancien compagnon, appelé  «Frère courage »,

Ou alors ce jeune maître, dont on me dit  jumeau ?

J’ai aimé dans ma loge, ces frères tous différents,

Que l’on ne peut trouver, dans un monde profane.

Généreux, empathiques,  joyeux et bienveillants ;

Je pourrais dire vraiment, que ce sont de belles-âmes.

 Je n’ai point découvert de secrets ou que sais-je,

Mais plutôt un trésor, sous un ciel étoilé,

Merveilleux et fragile, comme un flocon de neige.

 Ecoutez-bien son nom : c’est la …fraternité !

1. Mars 2017,  Jacques Guijarro  TVF ; N° 63 489.