Voici le traité de la seule révolution qui vaille : la libération intérieure. L’homme en cage, prisonnier des dogmatismes et des conformismes de pensée, est une ombre illusoire.
De l’exigence spirituelle présente de façon plus ou moins confuse dans chaque être humain, jusqu’à cette authentique libération, nous sommes conviés ici à parcourir toutes les étapes : se connaître soi-même, surmonter la peur, découvrir peu à peu le silence et la plénitude.
Réalisé à partir des conférences du grand philosophe indien, ce livre constitue une initiation accessible et brève à une philosophie dont la renommée et l’influence, au fil des générations, n’ont fait que grandir.
de Jiddu Krishnamurti
Se libérer du connu est l’ouvrage par lequel on accède aux fondamentaux, à commencer par la quête d’une véritable connaissance de soi, débarrassée du parasitisme de l’acquis, des schémas. Rejetant comme à son habitude toutes les formes de pensées préétablies, incarnées notamment par la religion, J. Krishnamurti nous invite à ne pas nous accommoder des clichés quels qu’ils soient et imagine une révolution, celle du retour au mouvant, au « vivant ».
Décryptant l’origine de nos peurs, celles qui engendrent la violence, celles qui nous poussent à la quête stérile d’une répétition des plaisirs pour mieux nous aveugler et, irrémédiablement, nous faire souffrir, J. Krishnamurti ne nous dit pas : « La joie, voici comment vous l’obtiendrez » mais « Voyez ». Car voir, c’est déjà agir.
Krishnamurti (1895-1986) a été un penseur à contre-courant des idées-reçues de son époque. Dès 1929, il a débuté une longue existence de prises de parole publiques à travers le monde qui, au-delà de sa disparition, continuent par l’écrit de fédérer une foule attentive. Sa bataille ? Réfléchir à la manière dont l’homme peut accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves ; l’accumulation de l’instruction, de la mémoire, des traditions et systèmes de pensée. Krishnamurti ne livre en aucun cas de remède. La marche vers la liberté et la découverte de soi aboutira par chacun, et en chacun. Car pour comprendre le réel, encore fautil prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à fuir le carcan du conditionnement. Et laisser jaillir l’état créatif. C’est cette délivrance de l’esprit statique, du connu, qui offrira à chaque homme l’accès au rang d’architecte d’une société nouvelle.