Dans le conscient des gens, la franc-maçonnerie est une organisation secrète et fermée. Pourquoi organiser un tel événement qui va à l’encontre de cette image ?
« L’idée découle de l’initiative prise en 2000 par la Grande Loge de France de créer un tel salon à Paris. Face à son succès, l’exemple a été suivi en régions, dont le Nord – Pas-de-Calais. Sous l’impulsion de Michel Mazzola, adjoint au maire de Ronchin et ancien Grand Secrétaire de la Grande Loge de France, ce salon a vu le jour en 2007 et a reçu dès sa première édition 1 000 visiteurs. Il a été renouvelé tous les deux ans. C’était le bébé de Michel Mazzola, décédé il y a peu. Nous avons décidé de continuer, dans le but d’aller à la rencontre du public qui n’est pas maçon. »
– La démarche est-elle pédagogique ou est-ce aussi un moyen pour vous de recruter ?
« Notre but est de mieux faire connaître ce qu’est la maçonnerie, une institution de la République qui existe depuis trois siècles et qui est à l’origine de nombreux progrès en matière sociale, de la séparation de l’Église et de l’État aux lois sur la contraception. Nous voulons expliquer ce que nous faisons, et surtout ce que nous ne faisons pas. Il y a beaucoup d’imaginaire autour de la maçonnerie. Notre travail est humaniste, impliqué dans la vie de la société, intellectuelle et matérielle. Le recrutement est une autre histoire. Il faut du temps pour être initié, et le parrainage est de mise. Une démarche d’intégration dure six mois à deux ans. Mais notre but n’est pas là. »
- Lire l’intégralité de l’interview d’Alain Noël Dubart « Ce week-end à Ronchin, Alain-Noël Dubart ouvre en grand les portes de la franc-maçonnerie«