Voici le N° 172 d’octobre 2013 qui vient de paraître :
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Au programme du N° 172 d’octobre 2013 :
- Pierre Mollier – Avant-propos.
- Christope de Brouwer – Les 250 ans du Rite Ecossais Primitif, dit de Namur.
- Gaël Meigniez – Jean Cassien et le roman d’apprentissage de Maître Jacques.
- Pierre Mollier – La rose-croix maçonnique au début du XIXè siècle : le frère Noël et ses manuscrits théosophiques.
Le Rite Écossais Primitif de Namur a droit à un paragraphe dans la plupart des ouvrages traitant de l’histoire des rites maçonniques ou, a fortiori, du Rite Écossais Ancien Accepté. Mais il n’y apparaît que comme une curiosité citée « pour mémoire ». Christophe de Brouwer nous propose une étude approfondie sur cette véritable saga du rite namurois où il nous le montre sous un tout autre jour. Première surprise, ce régime entretient des relations bien réelles avec l’Écosse, tant lors de la fondation de la loge de Namur au milieu du XVIIIe siècle qu’au XIXe où on le voit croiser le chemin de l’un des principaux personnages de l’histoire des hauts grades en Écosse : le Frère Walker Arnott (1799-1866). Ensuite, il a été un véritable carrefour des systèmes de hauts grades européens et présente une construction curieuse faite de matériaux empruntés à l’Ecossisme, à la Stricte Observance… et même, dans sa dernière période, à l’Ordre du Temple de Fabré-Palaprat.
Compagnonnage et franc-maçonnerie sont des choses bien différentes et RT n’a pas peu contribué à dissiper les confusions trop fréquentes en ce domaine. Il n’empêche que le compagnonnage et son corpus traditionnel restent un sujet d’intérêt fécond pour le Maçon. Gaël Meignez nous soumet ici une hypothèse passionnante quant aux origines de l’un des trois personnages légendaires du compagnonnage : Maître Jacques. Une fois de plus on voit combien est infondé le préjugé moderne qui accentue la séparation entre « opératifs » et monde savant.
La singulière œuvre maçonnico-théosophique du Frère François-Nicolas Noël (1761-1827) est un continent. Nous avions proposé, il y a quelques années, une édition critique – par Jean-Pierre Laurant – de son discours sur « La géométrie du Maçon » (RT n°109, p. 3-18). Nous revenons aujourd’hui sur ces étonnants manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France, pour explorer ses conceptions quant au symbolisme de la croix. Conceptions d’autant plus intéressantes pour le Maçon, que Noël en fait un prolongement du symbolisme de la pierre cubique. Au-delà de l’analyse, nos lecteurs apprécieront ces extraordinaires dessins, mi-œuvres d’art, mi-supports de méditation.