Rabelais et les secrets du Pantagruel
de Jean-Henri Probst-Biraben (La Tarente – 15 juin 2020)
Voilà un ouvrage qu’il ne fallait pas laisser tomber dans la bibliothèque de l’oubli. En effet, il est paru pour la première fois en 1949 et est « totalement méconnu aujourd’hui » comme nous le précise Irène Mainguy dans sa préface.
Avec son Rabelais et les Secrets du Pantagruel, Probst-Biraben nous montre que, sous couvert d’élucubrations apparemment grivoises, le maître en « Lanternoys » avait réussit à établir un pont spirituel entre l’Antiquité et la civilisation chrétienne, et qu’il avait aussi des connaissances dans l’Art Hermès, ce que suggère Fulcanelli au sujet de l’initiation de Louis d’Estissac.
Probst-Biraben, dans son chapitre sur « les Gens de Métier », signale que Rabelais a certainement fréquenté « les Sociétés Secrètes d’imprimeurs », Grasset d’Orcet pense que celui-ci était membre de la Société Angélique tout comme l’imprimeur lyonnais Sébastien Gryphe.
A-t-il été également membre de l’Agla ou de la Compagnie des Griffarins ?
Tout au long de son ouvrage Probst-Biraben nous guide pour une meilleure compréhension du fils de Gargantua et grâce à son travail d’investigation du Pantagruel, Probst-Biraben nous ouvre des portes pour une meilleure compréhension du message que Rabelais à bien voulut nous transmettre.
Irène Mainguy à bien raison de dire que le Pantagruel « fait partie des livres initiatiques qui se réfèrent à une symbolique traditionnelle ».
Cette réédition est augmentée d’une importante postface qui retrace le chemin initiatique de Jean-Henri Probst-Biraben (1875-1957).