Au XVIIIe siècle, Jean-Baptiste Willermoz fut l’un des francs-maçons les plus influents d’Europe. Il faut dire qu’il est né en 1730 à Lyon, alors haute place de la franc-maçonnerie et de l’ésotérisme.
Source : Site La Tribune de Lyon – article « Qui était Jean-Baptiste Willermoz, doyen de la franc-maçonnerie lyonnaise ? » de Éthan Béal
Grand bourgeois et soyeux installé rue des Quatre-Chapeaux, Jean-Baptiste Willermoz est initié à l’âge de 20 ans. Il grimpe rapidement les échelons et fonde sa propre loge, La Parfaite Amitié, rue Garibaldi. Sa soif de connaissances le pousse à s’impliquer toujours plus dans la maçonnerie. En 1766, il rencontre Martinès de Pasqually, fondateur de l’ordre des Chevaliers maçons des Elus Coëns de l’univers, dont il devient adepte. Ensemble, ils créent le Rituel écossais rectifié.
À la mort de Martinès en 1774, Jean-Baptiste Willermoz se rapproche du baron de Hund (basé en Allemagne), et rejoint l’ordre des Chevaliers bienfaisants de la Cité sainte. En 1783, les vertus du magnétisme fascinent les foules, dont Willermoz qui s’intéresse à cette pratique (c’est à cette époque que le comte de Cagliostro s’installe à Lyon).
Pendant la Révolution française, il fuit dans l’Ain chez son frère, et revient en 1800. Il est alors nommé conseiller général du département du Rhône, un poste qu’il occupe pendant 15 ans. Il finira sa vie en tant que doyen de la franc-maçonnerie lyonnaise, à l’âge de 94 ans. Il meurt le 29 mai 1824, et sera inhumé au cimetière de Loyasse, sur la colline de Fourvière.