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QU’EST CE QU’UN FRANC-MACON ?


Un franc-maçon est un homme qui, en cherchant à répondre aux questions ineffables de la vie, trouve son chemin dans la compagnie de ses compagnons de recherche. Composé d’hommes de toutes les nations, races, niveaux sociaux et économiques, tous partagent des idéaux et des croyances similaires. L’idée commune est une foi dans le divin fondée sur la certitude d’une vie après la mort. Cette « croyance » est fondée sur certains principes et vertus marquants qui conduisent finalement à l’exploration de ces questions invisibles, conduisant finalement à l’amélioration de toute l’humanité.

Traditionnellement une organisation masculine, les francs-maçons existent dans presque tous les pays du monde, guidés par trois principes : l’amour fraternel, le secours et la vérité. La Fraternité est ouverte à tous les hommes, qui croient au divin, ont une passion pour l’humanité et un désir de s’améliorer. La pratique de l’amour fraternel est primordiale, non seulement envers les autres francs-maçons, mais envers toute l’humanité dans un but d’unité et de coopération. Au sein de la loge, les liens créés par la camaraderie sont des étapes d’une importance vitale vers une meilleure compréhension mutuelle. En dehors de la loge, l’amour fraternel conduit à un plus grand degré de compréhension et de compassion envers tous les hommes. Venant en aide à ceux qui sont vraiment dans le besoin, le secours est une seconde lumière qui sert de sanctuaire aux fatigués et aux affligés, quelle que soit la cause de ceux qui sont dans le besoin, que ce soit la pauvreté, l’infirmité ou toute autre maladie. Et la Vérité, dont la recherche est sans fin, devient sa propre vertu en se rapportant à la nature de l’homme et à son état transcendantal. La vérité ne se conforme à aucune pratique dogmatique spécifique de la loi, mais accepte toutes les croyances comme sacrées. Les francs-maçons nourrissent et développent l’étincelle divine dans l’humanité à travers les principes de l’amour fraternel, du secours et de la vérité.

Mais pourquoi exister pour le bien de l’humanité ? Pendant trop longtemps, l’homme a cherché, à différents degrés d’autorité, les réponses à ces questions sans réponse, « quelle est notre nature et notre but », posées depuis des temps immémoriaux. En cherchant à répondre à ces questions, les francs-maçons ont trouvé, au lieu de cela, la vertu dans laquelle résident les réponses. Pour aider à formuler les questions, les francs-maçons s’appuient sur quatre des vertus cardinales, qui sont la Tempérance, la Force, la Prudence et la Justice. La Tempérance pour supprimer nos extrêmes personnels et promouvoir la modestie, la Force pour garder la bonne foi et nous surveiller attentivement, la Prudence qui garde à l’esprit les dangers de la corruption, et la Justice qui donne à chacun le sens de ce qui lui est dû en ne volant pas l’autre. En appliquant ces vertus, les questions deviennent transparentes et sans réponse en termes d’idées quotidiennes, au lieu de cela elles prennent un sens interne, ne pouvant être répondu que dans l’application personnelle des vertus. L’idée de croissance personnelle de cette manière est primordiale pour l’artisanat, enseignée par des leçons d’allégorie et de symboles. L’importance de l’apprentissage de cette manière est de transmettre leur signification de manière symbolique, favorisant ainsi l’introspection individuelle de leur signification. L’exploration de ces vertus n’est qu’une partie de la fondation d’un franc-maçon, d’autres étant énumérées tout au long des degrés allégoriques, toutes œuvrant à façonner ceux qui recherchent sa lumière.

Mais la quête de réponses ne se fait pas uniquement par la vertu. Ce que beaucoup considèrent à l’extérieur comme une barrière est en réalité l’un des aspects les plus forts de la Franc-Maçonnerie. Ouverte à toutes les confessions, la Franc-Maçonnerie a certains « repères » qui la guident dans sa vie. L’un d’eux en particulier est la foi reconnue en Dieu. En voyant la vraie nature de l’homme à travers ses œuvres, un Franc-Maçon trouve que la nature divine est majestueuse dans sa signification. Mais, pour discuter de la foi, il serait problématique de ne pas reconnaître le rôle de la religion dans l’art. Sans aucune règle ni exigence, la Franc-Maçonnerie ne prescrit ni n’inflige de contrôles doctrinaux sur les croyances, les idées ou les devoirs d’un membre, mais s’appuie plutôt sur la nature des hommes bons ; elle n’exige qu’une simple profession de foi. Au sein de la Franc-Maçonnerie, il n’y a pas de canons de loi absolue ou de chef moral comme dans une congrégation d’église. Au lieu de cela, au sein de chaque corps de la Franc-Maçonnerie, la démocratie règne en même temps que les livres sacrés de la loi, comme le prescrit la foi de chaque membre. Ces livres représentent les origines des membres et les fondements sur lesquels ils se fondent, servant à relier les francs-maçons à la transcendance. Cependant, au sein de la loge, les conflits des volumes sacrés sont évités, au profit de leur célébration du divin. Ce que cela représente, c’est une société démocratique ouverte, gouvernée par le respect mutuel, prônant l’unité et l’harmonie. Nulle part n’est représentée la malveillance ou la désunion, au contraire, les hommes de toutes confessions sont encouragés à créer une communauté harmonieuse.

L’inclusion de toutes les confessions a ainsi suscité de nombreux ennemis. L’observateur attentif peut facilement trouver des dissensions de toutes les confessions au sujet de la fraternité de la franc-maçonnerie. Certains exemples sont aussi récents que les traités écrits par le pape de l’Église catholique, dénonçant l’adhésion comme étant en désaccord avec la foi chrétienne. En outre, les imams de l’islam, les pasteurs du christianisme protestant et les rabbins du judaïsme s’opposent à la confrérie des mœurs douces. La particularité de tous ces groupes est leur accord sur le fait que leurs membres ne doivent pas rejoindre la confrérie et la fuir comme hérétique. Leur raisonnement est que la franc-maçonnerie agit comme un substitut de la religion, remplaçant leurs doctrines de foi. Mais la raison nous montre le contraire, car la maçonnerie s’appuie sur les principes de toutes les croyances, embrassant les aspects primitifs de chaque croyance, en ce sens que toutes les croyances sont sacrosainte.

Les francs-maçons travaillent à adoucir le bord rugueux de l’indifférence pour créer un métier vivant et dynamique. Ni libertins, ni racistes, ni athées par croyance, les francs-maçons ne devraient pas tolérer que cela existe au sein de leur corps. Par conséquent, il est exact de dire que les francs-maçons ne sont pas irréligieux ; au contraire, leur mandat est une croyance dans le divin. Les obligations prises en tant que francs-maçons ne font pas obstacle à notre famille, à notre religion ou à notre participation civique, mais nécessitent plutôt notre participation à tout cela et plus encore en prônant la charité par l’amour fraternel. De cela, l’amour de notre prochain doit être primordial dans notre esprit. Nous sommes, en fait, encouragés à accomplir nos devoirs envers Dieu, notre prochain et nous-mêmes au quotidien. Nos liens fraternels sont rendus sacrés par des serments et des obligations entre les hommes, nous rendant plus forts et unis dans un but. Ces serments rendent les liens plus forts et les liens rendent les hommes plus forts.

SOURCE / https://freemasoninformation.com/masonic-education/freemasonry-in-general/what-is-a-freemason/

A.S.: