Qu’est-ce qui fait d’un homme un franc-maçon, oh mon frère ?
Pas la garde, pas le signe,
Pas le bijou qui pend sur ta poitrine,
Pas le tablier dont tu es habillé.

Ce n’est pas le pas, ni le toucher, ni la prise,
Ni les conférences qui coulent souvent des lèvres,
Ni encore la possession de la parole mystique
En cinq points de communion dûment conféré.

Bien que ceux-ci soient essentiels, désirables, bons,
ils ne font pas un maçon, ô mon frère.
Que vous, à votre serment, êtes fidèle.
C’est ce qui, mon frère, fait de vous un franc-maçon.

En sécurité dans votre cœur, vous devez protéger et faire confiance,
Avec la Loge et avec le Frère soyez honnête et juste,
Aidez les méritants qui pleurent dans leurs besoins,
Soyez chastes dans vos pensées, dans votre parole et dans votre action.

Soutenez ceux qui hésitent, bannissez la peur, espérons-le,
et murmurez des conseils à l’oreille d’un vagabond.
Alors les Grandes Lumières sur votre chemin brilleront de mille feux,
Et vous serez franc-maçon, oh mon frère.

L’utilisation des heures de la vie à l’échelle tu dois essayer,
Le marteau des vices avec courage appliquer ;
Votre marche doit être droite, comme le montre le fil à plomb,
Au niveau, jusqu’au ruisseau d’où ne vient aucun voyageur,

Que le livre de votre foi soit la règle et le guide,
La boussole de vos passions, en sécurité enfermée à l’intérieur ;
La pierre que l’architecte a confiée à ses soins
doit passer le test strict de son équerre infaillible.

Et alors tu rencontreras
l’approbation divine,
Et tu seras franc-maçon,
mon frère.

Auteur inconnu