X

QUELLE SPIRITUALITÉ CHEZ L’HOMME DES CAVERNES

Article de France 3 Région Nouvelle Aquitaine en date du 26 juin 2017 :  La spiritualité est née avec l’homme des cavernes par Pascal Faiseaux :

Quelle spiritualité chez Cro-Magnon ou Néanderthal ? Samedi 3 conférenciers ont dévoilé les origines de la spiritualité humaine née avec les premières représentations symboliques et les rituels mortuaires. Exploration inédite et surprenante loin de la carricature réductrice de l’homme des cavernes

Le Pôle International de la Préhistoire des Eyzies-de-Tayac (24) a proposé ce samedi un voyage étonnant aux origines de la spiritualité chez les premiers Hommes. Une élévation conceptuelle, matérialisée il y a 500 000 ans dans les premières représentations artistiques symboliques des homo sapiens, mais aussi dans les rituels mortuaires de Néanderthal. 3 conférences qui éclairent les premiers pas de l’homme dans la représentation de lui-même, des siens et du monde qui l’entoure. Et 3 conférenciers armés des moyens d’analyse les plus modernes pour dévoiler cette spiritualité naissante…


Quelle spiritualité chez l’Homme des Cavernes

Les conférenciers

  1. Gérard Ostermann est psychothérapeute analyste, professeur de Thérapeutique, spécialiste en Médecine Interne, auteur d’ouvrages de médecine et de psychanalyse. Le rêve, un pont vers la spiritualité « Depuis l’origine, l’humanité n’a jamais cessé de côtoyer les dieux. L’homme ne vit pas que de pain. Les hommes ont besoin de mythes, de légendes, de rêves, d’idéal. Le cerveau humain ne se contente pas de ce que l’on sait. Il interprète. Il lui faut des thèses sur ce que l’on ne voit pas. Il invente du virtuel. Il brode sur le réel. J’ai donc envie d’imaginer que chez les peuples les plus primitifs, intégrés dans le monde dans lequel ils vivaient, le rêve était certainement peu différent de ce qu’était la réalité. Tous deux se complétaient, et cela se comprend puisque le rêve parle le même langage que la réalité. L’unité du phénomène religieux s’exprimerait à travers la croyance en l’existence d’un monde invisible, transcendant et sacré, peuplé d’esprits ou de dieux auxquels les hommes vouent depuis toujours un même type de culte. Le rêve est, en quelque sorte, le seul fil à plomb qui nous permette d’enregistrer la sismographie de l’inconscient, et, donc, d’une certaine manière, la sismographie du monde lui-même. Le rêve agit parce qu’il rend poreux le rapport entre l’intérieur et l’extérieur ou entre le conscient et l’inconscient et l’on peut supposer qu’il constitue un pont, une passerelle vers la spiritualité. »

 

A.S.: