Voici une planche intitulée : Quand la Franc-Maçonnerie perd sa cédille ! de A.J.K
Extrait :
Il me faut l’avouer, entre le titre émoustillant de cette planche et sa fabrication concrète, le chemin fut difficile et même douloureux, malgré la péridurale que je me suis imposée, mais n’est-ce pas là, la preuve de son utilité, en effet, la bêtise a ceci de terrible qu’elle peut ressembler à la plus profonde sagesse.
Albert Einstein nous rappelle à ce titre qu’ « Il existe deux choses infinies: l’univers et la connerie humaine. Quoique pour l’univers je n’en suis pas encore sûr »
Rassurons-nous, cette planche ne vous est pas destinée, comme le fait dire Audiard par Jean Gabin : « les Cons, ça ose tout, c’est même à ça, qu’on les reconnait ».
Tout d’abord, pour reprendre le sempiternel commencement de toute planche selon Le Petit Robert ou sa consœur Larousse, la cédille vient de l’espagnol cedilla qui signifie petit z, elle ne se place en français que sous la lettre C, minuscule ou majuscule, la cédille est un diacritique de l’alphabet latin, son origine est wisigothique, vous constaterez que dans sa graphie d’origine, elle ressemble étrangement au chiffre trois placé sur un c qui devient étrangement un cinq, d’où l’utilité de conserver notre cédille, ne touchez donc pas à notre cédille.
Toutefois pour illustrer avec l’auto-dérision indispensable à la perte de la cédille, commençons par une petite histoire :
Cinq francs-maçons se retrouvent au bar avant une tenue :
Le premier déclare : « Je suis le meilleur maçon de l’atelier, c’est le Vénérable Maître qui me l’a dit. »
Le second répond alors : « Peut-être, mais en ce qui me concerne, je suis le meilleur maçon de la région, c’est le Conseiller de l’Ordre qui me l’a dit ».
Le troisième dit à son tour : « Mouais, mais moi je suis le meilleur maçon de l’obédience, c’est notre Grand Maître qui me l’a dit ».
Le quatrième affirme : « Peut-être, mais, moi, je suis le meilleur franc-maçon du monde et c’est le Grand Architecte De l’Univers qui me l’a révélé ».
Le cinquième tourne alors la tête vers lui et surpris déclare : « Moi, je t’ai dit ça « ?
Au gré de mes pérégrinations de Temples Maçonniques divers et variés, d’obédiences en obédiences, de rites en rites, du rite « vide grenier » au Rite à Mitsouko, zigzaguant de tombes en tombes maçonniques, du Père Lachaise au cimetière Froidevaux situé juste en face de notre Temple, exaltant l’humilité post-mortem de ses occupants, j’ai construit ce travail briques par briques, pierres cubiques à pointe par pierres cubiques à pointe, ce qui, vous serez certainement d’accord avec moi, complexifie l’élévation de la cathédrale commune.
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Ce n’est pas Gabin, mais Ventura.
Le reste, c’est du velours…