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Quand la Franc-maçonnerie « est invité » au procès de Jean Maurice Agnelet

Le procès de Jean Maurice Agnelet c’est l’affaire Le Roux ou de la de la disparition d’Agnès Le Roux survenue à Nice en France en octobre 1977.

Le principal suspect, condamné pour assassinat après 31 années d’atermoiements et d’hésitations judiciaires, est l’ex-avocat niçois Jean-Maurice Agnelet, ancien amant de la disparue : le 11 octobre 2007, Jean-Maurice Agnelet comparaît en appel devant les assises d’Aix en Provence. Il est condamné.

En janvier 2013,  la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) condamne la France car le verdict rendu à Aix-en-Provence n’a pas été motivé. La Cour de Cassation ordonne un troisième procès et Jean-Maurice Agnelet est libéré. ce procès a débuté le 17 mars 2014 .

Un article de l’éditorial « La Croix »  – Le procès Agnelet s’intéresse à la franc-maçonnerie – évoque l’appartenance maçonnique de Jean-Maurice Agnelet

Extrait :

LA FRANC-MAÇONNERIE AU CENTRE DU PROCÈS

Séducteur ? Manipulateur ? Provocateur ? Cynique ? Caméléon ? Ou plus simplement « en représentation permanente », comme l’a expliqué devant la cour Yves Gréani, médecin retraité qui fut l’amant puis l’ami d’Annie Litas, première épouse d’Agnelet, et mère de ses trois enfants. « Je te prête ma femme et ma voiture », lui aurait lancé Agnelet…

Nouma Sadoul, qui fut membre de la loge maçonnique créée par Agnelet, a témoigné : « J’ai cru à tout ce qu’il disait. Mais plus tard j’ai compris : tout son enseignement visait à détourner la loi, à tromper ses amis, à s’attribuer les postes. » Au passage, il ajoute : « c’était le play-boy de la loge ».

Les réseaux maçonniques ont été l’objet, dans la matinée du 19 mars, de toutes les attentions de l’avocat général, Philippe Petitprez. Il a questionné Roger Fabre, successeur d’Agnelet à la tête de la loge créée par ce dernier, sur d’éventuels « services rendus entre frères, voire trafic d’influences auprès de magistrats ou d’enquêteurs ».

A.S.: