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PUBLICATION DE LA FRANC-MAÇONNE – MISCELLANÉES MAÇONNIQUES

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

Chronique 148

1744 – Publication de La Franc-Maçonne

Publication encore, en cette année 1744, de La Franc-Maçonne, ou les Révélations des mystères des Francs-Maçons, par Madame***. Il s’agit d’un ouvrage anonyme, publié à Bruxelles ; une apologie de la Franc-Maçonnerie, présentée sous la forme d’un récit dû à une femme, dont le mari est franc-maçon. 

Telle est sa conclusion : 

« Il est très naturel de deviner le secret des francs-maçons par l’examen de ce qu’on leur voit protéger cons­tamment. Ils ini­tient sans distinction les grands et les petits ; ils se mesurent tous au même niveau ; ils mangent ensemble pêle-mêle ; il se répandent dans le monde entier avec la même uniformité. 

« Il est donc plus que probable qu’il n’est question chez eux que d’une Maçonnerie purement symbolique, dont le secret consiste à bâtir insensiblement une république universelle et démocratique, dont la reine sera la raison, et le conseil suprême, l’assemblée des sages. »

Ayant soudoyé la bonne d’un hôtel où se tiennent généralement des assemblées de francs-maçons, l’auteur de l’ouvrage raconte le déroulement d’une initiation et présente le catéchisme des différents de­grés de la Maçonnerie.

Dans un autre ouvrage intitulé  Lettre à Madame de ***, on peut lire : 

« Les Ordres religieux ont été fondés pour faire des saints, on y a d’abord réussi ; les Ordres militaires pour faire des héros, ils en ont produit ; l’Ordre des Francs-Maçons pour faire des heureux, nous le sommes.

« Nous goûtons cette joie pure qui naît du mélange délicat des plaisirs et de la sagesse, qui annonce la paix du cœur et la politesse de l’esprit, qui flatte l’âme et l’agite d’une douce émotion, qui tient enfin le milieu entre la constante froideur des amitiés vulgaires et les ardeurs passagères de l’amour. »

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© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.: