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POUR UN SUPRÊME CONSEIL UNIQUE


MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître. 

Chronique 329

1813 – Pour un suprême conseil unique

Le Suprême Conseil du 33e degré pour la France exa­mine, le 30 janvier, une correspondance que lui adresse le Suprême Conseil pour les posses­sions françaises, ou Suprême Conseil d’Amérique

Celui-ci y émet le souhait d’être reconnu com­me seconde juridiction installée sur le territoire français, en attendant que des circonstances plus heureuses permettent à ses « illustres chevaliers » de retourner dans leurs foyers.

La juridiction, que préside le prince de Cambacérès, se référant alors aux Grandes Constitutions de 1786, qui prévoient l’existence d’un seul suprême conseil par pays, rejette la demande faite, mais propose de faire figurer les membres du Suprême Conseil d’Amérique sur un tableau accompagnant celui de ses propres membres.

Figurent au tableau du Suprême Conseil pour les possessions françaises d’Amérique : Auguste de Grasse-Tilly, grand commandeur  ; Jean-Baptiste Delahogue, lieutenant grand commandeur ; Tessier de Marguerittes, secrétaire général.

Il ne semble pas que la proposition soit de nature à satisfaire les membres du Suprême Conseil d’Amérique puisque assurant en octobre l’intérim de la grande commanderie, en l’absence du comte de Grasse-Tilly, Jean-Baptiste Delahogue  reconnaît le Grand Orient de France comme « premier et seul pouvoir constitutif en France […] qui a réuni dans le Souverain Chapitre les Conseils et Suprêmes Conseils de la Maçonnerie écossaise ». 

Ses membres de­mandent donc à être accueillis « pour toujours » parmi « les illustres frères qui composent le Grand Orient de France ». Le courrier porte la signature du baron Tessier de Marguerittes, secrétaire du Saint-Empire.

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© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.:

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  • Le Suprême Conseil du 33e degré pour la France exa­mine, le 30 janvier, Merci de préciser l'année. JCV