Ce dernier, dont les propos ont été rapportés par l’éditorial « Sud Ouest » a déclaré en substance qu’il fallait « montrer que nous sommes, contrairement à ce que l’on pourrait croire, un outil de réflexion en phase avec les préoccupations actuelles » et a évoqué l’actualité « On voit des extrémismes et des communautarismes s’affirmer dans un contexte de crise. Cela fait peur. Mais nous n’avons pas les moyens que l’on nous prête. La République maçonnique n’est pas pour demain ! »
Article : Depuis plusieurs années, le ton est à l’ouverture chez les francs-maçons. Hier, à l’École de médecine navale, Marc Henry, le grand maître de la grande loge de France, a joué à guichets fermés. Une centaine de personnes sont venues écouter la conférence « Franc-Maçonnerie aujourd’hui, une implication dans la vie quotidienne », puis échanger avec Marc Henry.
« Il faut montrer que nous sommes, contrairement à ce que l’on pourrait croire, un outil de réflexion en phase avec les préoccupations actuelles », confie Marc Henry. Si les francs-maçons restent discrets, ils agissent souvent de manière individuelle, et s’engagent toujours dans la société.
Le grand maître rappelle les acquis en partie issus de la réflexion maçonnique : la séparation de l’Église et de l’État, la loi sur l’IVG, le planning familial… Avant d’ajouter : « Le rôle à tenir aujourd’hui est le même qu’hier. Chacun est libre de s’engager comme il le désire, de l’adhésion à un syndicat de copropriété à un parti politique. »
À l’heure actuelle, la laïcité est au cœur des préoccupations de la grande loge de France. « On voit des extrémismes et des communautarismes s’affirmer dans un contexte de crise. Cela fait peur. Mais nous n’avons pas les moyens que l’on nous prête. La République maçonnique n’est pas pour demain ! »