La revue maçonnique de la Grande Loge de France « Points de Vue Initiatiques N°174 » de décembre 2014 consacre son thème principal à «L’architecture sacrée».
L’architecture sacrée n’est pas seulement une architecture religieuse. Le sacré habite ce plan médiant où l’existant effleure l’être. Le religieux est un registre que le sacré dépasse en l’englobant car la puissance du sacré ne peut être enclose dans les catégories humaines puisque c’est la totalité dont il veut rendre compte.
Pourtant, les hommes poussés par cette tension, les initiés, cherchent à comprendre, conçoivent des stratégies d’approche, tentent d’ordonner la complexité chaotique qui les entoure. « L’art clarifie le monde », dit Titus Burckhardt et l’art de bâtir, en particulier, qui reproduit le geste mystérieux, créateur du monde, ou plus simplement ordonnateur du monde à l’image du démiurge platonicien.
L’architecture sacrée porte à la fois l’ambition prométhéenne d’introduire au sacré et l’humilité lucide de savoir ne pas en rendre compte en totalité… Grandeur et limite de la quête du maçon écossais…
Sommaire
- ÉDITORIAL – Robert de Rosa
L’architecture sacrée en soi-même – Jean-Louis Vidal-Revel
Le temple égyptien : aux sources de la spiritualité – Franck Martin
Tumulus et mégalithes, un hommage au génie des premiers grands bâtisseurs – Pierre Sourzat
INVITÉ
Mario Botta – Architecture du sacré, prière de pierre
L’église romane, livre ouvert sur le sacré – Daniel Froville
La cathédrale gothique, oeuvre spirituelle – Frédéric Poilvet
Fulcanelli, l’oeil d’Hermès au coeur de lieux sacrés en France – Guy Piau
ENTRETIEN – Philippe Andrieux
La basilique de Guingamp : l’oratoire Notre-Dame, lieu d’introspection ou de transformation – Gérard Lancien
Bruxelles, capitale alchimique de l’Europe – Cristian Ronsmans
Washington : une ville maçonnique ? – Jean-Jacques Zambrowski
BIBLIOGRAPHIE
POÉSIE – Guy Piau
HISTOIRE – Les Antédiluviens et les Modernes – Louis Trébuchet
L’AIR DU TEMPS – Chôra, terre sacrée de l’homme véritable – Jean-Pierre Casimir
RECENSIONS.