Voici une poème intitulé « I have a Free Mason dream... » déniché sur le site « Printemps des Tabliers« …
Ma Chaîne d’Union. Vœu d’Avenir.
Muettes au creux des mains sont nos lignes de vie,
Par l’avenir de l’autre dessiné sur ma peau,
Qui, tracées au compas arrangées, agrandies,
Comme un galet poli fait des cercles dans l’eau.
Légers comme un soupir, au dessus des déserts,
On grave quelques signes au cœur de chaque pierre,
Des rêves inconnus des mots silencieux
Qui éveillent en nous, ensemble, un devenir heureux.
Les visages cachés au fond des yeux présents,
Sont espoirs de nos larmes, construits de tous nos doutes
Tous ces êtres en un seul sur le bord de la route Unis aux âmes des parvis, êtres partis et qui nous sont trop absents.
Ces doigts qui vont chercher l’amitié d’autres mains
Pour que l’on n’ait plus peur, du noir, des lendemains
Sont autant de maillons qui s’accrochent autour
D’un Livre grand ouvert sur ce seul mot d’Amour.
Brodées ou écrites aux couleurs bleues du sang,
Gravées sur notre corps ces cinq lettres d’argent.
Cachée sous des gants blancs porteurs d’une solide lumière,
Je vous sens si présent, si près de moi, mes Sœurs, mes Frères.
Ici, au creux des mains, sont nos lignes liées de vies,
L’avenir de l’ Autre, soudées contre ma peau
Tracées au compas, dessinées, en cela agrandies
Nettes comme des pas en cercle près de l’eau.
C’est un souffle de vent au dessus des déserts.
Qui glisse quelques mots au cœur de chaque pierre,
Des mots silencieux d’utopies inconnues
Qui éveillent en nous un Vœu d’Avenir que nous avons voulu.
Les visages froissés au fond des cœurs présents
De ces maux et ces larmes, lavées de tous nos doutes
Serment majestueux pour un soir pour cent ans Unissons tous nos mains pour ce soir, d’une seule et même route.
Au profit des yeux clos de tous nos sages ancêtres Respectueux mâcons dont sommes descendants Fiers de nos créateurs pour le bien de tout être Qui nous contemplent ailleurs et nous sont trop absents.
D’une main d’Amitié tendue vers la droite du Frère Tenant celle des Sœurs, comme une aube se lève
Unissant nos maillons, un à un, s’avançant tout autour
D’un livre grand ouvert, sur ce seul mot Amour.
Gravées sur notre corps en costume d’argent
Ou seulement fixées en pavés réunis, mosaïques de sangs
Blotties au creux des mains sont nos lignes de vie,
Dessinées aux compas, calligraphiées, polies.
Je sais que tu es moi, puisque tu es mon cœur, et puisque tu m’es chère. Décoré de tes gants aux Couleurs de Lumières
Mon âme t’appartient, alors, je n’ai plus peur,
Tu me tiens par le cœur, puisque tu m’es Sœur, puisque tu m’es Frère
De cette promesse actée un beau jour de Solstice,De ce jour renaissance, sans jamais sacrifice, De nos mains enlacées exemplarité d’un fraternel destin Nous devons le promettre d’un partage sans fin
Tous tabliers confondus d’une même couleur, en une rêvée trêve Voulue, et pour toujours, pour qu’a jamais se lève Cette aube partagée, qui engage un devenir, à tout jamais construit Symbole d’Avenir, je cite ce serment, celui qui réuni.
Riche de tous nos chemins, différents, mais sincères, De nos différences en exemple, nous en fîmes ce jour, Une Chaine d’Amour pétrie d’acacias, et brisant toutes anciennes chimères D’iniques séparations, qui nous blessèrent un jour.