PHILOSOPHIE SUR L’INTROSPECTION
Je suis un philosophe de l’intériorité, de l’intimité pour chercher à révéler le secret du moi.
Je suis également le philosophe de ma conscience par rapport à l’univers dans un questionnement avec l’aspect métaphysique et l’aspect psychologique de la chose.
Ces deux aspects sont intimement liés. L’absolu est une nécessité comme soutien de nos convictions qui en elles-mêmes sont des épreuves intérieures face à la résistance de la substance. Ainsi l’aspect métaphysique concède une approche de la subjectivité.
La découverte de soi qui mène à sa connaissance relève de l’émotion d’un plongeon au plus profond de soi. L’observation ou introspection est une expérience interne car il ne peut y avoir d’intériorité que là où se trouve l’acte à accomplir.
Cette intériorité montre le moi avec ses différents états de complaisance comme le mettait à son seul profit Narcisse, l’autre aspect est lié à une puissance des valeurs à éveiller pour en donner corps et fonction. Cette perception intime ne peut distinguer physiquement le fluide lumineux en devenir d’un rayonnement ou d’une irradiation de son être, c’est la conscience qui est l’acte de la lumière, la clarté spéculaire qui éclaire la nuit de notre intériorité.
L’aperception, la réflexion et l’imagination inaugurent alors ce sens intime d’une confrontation de l’être à lui-même, face à son docte de son ignorance d’une vraie connaissance de soi.
Cette découverte de son être, de tout ce qui est présent ou relatif en puissance, le saisit intérieurement comme une révélation.
Toutefois, le pluriel des puissances virtuelles du moi se doivent d’actualiser sa propre essence qui tient dans la résistance d’une dualité intérieure. En réalité, l’introspection est une initiative intérieure pour une prise de possession de soi par des démarches, un cheminement librement consenti et assumé dans ses responsabilités et ses conséquences. C’est une expérience positive d’une révélation d’une présence latente mais active en soi.
La docilité de la résistance intérieure cèdera selon l’effort entrepris dans cette plongée en soi.
Sagissant d’une expérience intime qui enferme en elle-même ses propres critères, ses propres critiques. C’est une démarche secrète distincte de toute perception physique. Les énergies dites secrètes ou les potentialités cachées du sentiment du vouloir et du pouvoir s’inscrivent dans la puissance ignorée jusqu’alors. C’est en fait ce qui caractérise l’Etre lui-même sans lequel il ne serait pas. L’être s’exclu de la sphère de l’idée du vrai établi. La Vérité vraie, la seule, celle qui englobe toutes les vérités, pénètre dans le vide qu’il a consciemment créé en lui, à lui, pour lui. Un vide pour recevoir.
Son devenir ressortira alors de l’association de la volonté et du désir, un examen de la volonté pour engendrer une conscience dans des états supérieurs, de l’être vers lequel il tend.
C’est l’acte intérieur qui va conceptualiser l’action extérieure, l’un et l’autre se définissant ni dans leur objectif ou leur finitude mais dans une adhésion intérieure qui donnera un sens existentiel. L’acte se réalise en nous pour des effets en dehors de nous dans un mouvement perpétuel de va et vient. L’action puise sa possibilité dans l’expérience de l’Etre qui renferme la totalité des possibles. Ce possible est une invite à devenir ce que nous sommes dans une dynamique pour une métamorphose de soi par la connaissance de soi.
En ouvrant les portes de notre intérieur, en les dégageant pour en faciliter l’accès, on offre un passage pour que la volonté serve de vecteur, de véhicule à l’acte. La volonté est le consentement et la persévérance, elle concrétise une activité qui anime et stimule l’être qui ouvre le domaine du possible, elle participe pour une création de nous-mêmes.
L’énergie créatrice est enveloppée dans le corps, c’est une puissance qui aspire à l’être total qui ne s’actualiserait sans un abandon, un anéantissement de la matière pour que l’être redevienne un acte de sa propre existence et réaliser ainsi sa propre essence. Par conséquent la volonté qui est conscience désigne alors l’essence de l’acte et de la fonction de l’esprit, elle est révélatrice d’une initiative
participative et créatrice de la connaissance et de l’évolution de soi. Si elle engendre sa propre lumière, elle se dynamisme dans la source active de l’agir et de l’être. Bref c’est partir de l’existence sentie vers le possible.
En dépassant les limites individuelles, on retourne à la source de nous-même, source de tout ce qui est, de ce qui nous a été donné. Un don qui invite à l’humilité de soi qui n’est que le véhicule de l’esprit, une émanation de l’absolu. De par cette découverte de soi, de son éveil, d’une certaine disposition d’esprit, de son ouverture suite à sa purification et à sa restructuration, l’être prend conscience de sa fonction spirituelle.
Pour cela il doit constituer ou retrouver la vérité universelle est dans les tréfonds de l’être, le verbe humain qui doit s’actualiser dans les manifestations de notre activité pour distinguer son moi des autres moi, il deviendra alors une individualité particulière susceptible de se manifester.
Il devrait y arriver en reliant dans sa perception métaphysique et hermétique la substance à l’essence, le pesant à l’éther, le manifesté au non manifesté. Sa fonction spirituelle est donc de relier chaque être à l’universel. Chacun creuse en lui subjectivement ce qu’il lui convient pour y trouver le degré de correspondance entre sa perception et la force formative du précepte spirituel. C’est une imprégnation acceptée et entretenue qui se découvre avec et dans l’absolu. C’est un acte qui fait naître en l’homme sa propre découverte pour une correspondance avec l’esprit dans les actes de vertus et d’amour.
Son énergie est puisée dans la foi comme la croyance qui est affinée par la connaissance de soi, tout part du for intérieur, de l’intime. La foi incite à trouver la force de découvrir le sens caché de l’existence.
Ceci étant, je sais que ma propre réalité ne sera jamais achevée, elle ressortira toujours du possible. En fait, je suis ce que j’étais mais je suis aussi ce que je fais. J’améliore mes imperfections pour une approche de l’Idéal, de la perfection totale. Cette ambition résulte d’une persévérance dans l’effort de la connaissance de soi.
Alain L.
Pour dire merci voici quelques mots :
MA PETITE PHILOSOPHIE
Laisser mon esprit en errance
Ecouter ma conscience
Laisser parler mon cœur
Participer au bonheur
Respecter, aimer la vie
Hier, demain mais surtout aujourd’hui
Merci mes ami(e)s