Voyage au centre de la terre, n’est-ce pas un titre de Jules Verne, une œuvre qui parle à l’enfant que nous portons en nous, qui réveille nos “pourquoi”, nos incertitudes et nous permet d’aller plus loin et regarder ailleurs.
Qu’est-ce, ce voyageur à qui l’on demande de laisser ses métaux avant le grand départ, pas de valises surchargées, parant à tous les imprévus, pas de boussole permettant de se repérer dans l’espace, ni de montre pour quantifier le temps et d’attributs extérieurs pour se positionner et s’apporter, en cas de mal être, un supplément d’être. Rien de tout ce qui rassure et qui permet de parer à l’angoissante incertitude.
Délestées de ce qui nous retient à terre, à notre quotidienneté, comme le métal à l’aimant, notre esprit peut s’élever, changer de perspective.
Les métaux enlevés parfois avec difficulté (il est vrai qu’ils ne s’élargissent pas avec “nos embonpoints”, tissés au fil de nos années) nous voici intégrées fermement dans une cache noire, noire comme le manteau d’obscurité jeté sur les racines de notre souffrance.
Caverne que nous découvrons seulement, une fois le bandeau retiré, la capitation payée !
Elle ressemble à la cage d’ascenseur dépeinte par Zola, celle qui descend à la mine, aussi noire que le fond, il y a l’idée de puits, de descente, d’extraction, de travail sans oxygénation, de charbons , “charbons” de notre vie qui sont à la fois naufrage et potentialités
– un secret bien gardé, un centre qu’il faut atteindre, une perle à retrouver, …
Nous renouons alors avec nos énergies bloquées, nos forces instinctuelles réprimées…
La porte refermée après les recommandations et préventions d’usage qui mettent en condition, nous voici seules POUR VISITER
Une certitude s’impose alors, il nous faut descendre pour remonter
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LE CABINET DE RÉFLEXION
Les métaux
La caverne
Il nous faut descendre pour remonter,
Tout cela est de la plus haute importance et doit exister.
Bon courage à tous
FRATERNITE