« AgoraVox » publie par l’intermédiaire d’Alexandre Starbensky une série de 3 articles sur l’anti-maçonnisme titré en la forme de « voyages »:
Premier voyage : L’Abbé Barruel et l’anti-maçonnisme contre-révolutionnaire (paru)
Deuxième voyage : Léo Taxil, du satanisme au complot judéo-maçonnique. (à paraître)
Troisième voyage : Henry Coston et l’antimaçonnisme politique. (à paraître)
Source : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/petite-s-histoire-s-de-l-75742
1e partie : l’Abbé Barruel et l’antimaçonnisme contre-révolutionnaire.
Royaume d’Angleterre, 1698, la maçonnerie spéculative en est encore à ses premiers balbutiements… Et déjà un certain Winter fait circuler un libelle à l’usage de « toutes les personnes pieuses de Londres » pour les mettre en garde contre ces « sectateurs de l’Antéchrist » qui se rassemblent en secret ! 1721, 4 ans à peine après la création de la Grande Loge de Londres, Lionel Vibert, toujours un anglais, fait une liste, à la Prévert dirions-nous aujourd’hui, des accusations portées contre ce nouveau phénomène : ivrognerie, homosexualité, satanisme… Et, dans les rues, on se moque gaiement des déguisements ridicules auxquels s’accoutrent en Loge ces respectables gentlemen… … On le voit, l’antimaçonnisme est aussi vieux que la maçonnerie elle-même ! Le caractère à la fois obscur et folklorique de « l’Art Royal » fut en effet, dès sa naissance, sujet, selon les cas, à raillerie ou à paranoïa. Et il n’eut pas fallu longtemps pour que les grands thèmes de l’antimaçonnisme (soûlerie, secret, satanisme) soient posés. Dès lors, ce phénomène suivra le développement de la Franc-maçonnerie elle-même. Les flux et les reflux de l’antimaçonnisme reflétant, comme un miroir, la place et l’image de la maçonnerie elle-même dans nos sociétés et notre culture. Alors, même si le thème est loin d’être inédit, il ne m’a pas paru inintéressant de brosser le portrait d’un phénomène qui en dit long sur la face obscure de nos imaginaires et qui, par sa longévité, sa permanence et ses liens étroits avec, pèle-mêle, l’antisémitisme, l’anti-républicanisme ou encore le populisme, en fait un excellent guide de lecture de nos phantasmes collectifs. Première constatation : nous n’avons pas affaire à un mais bien à plusieurs antimaçonnismes qui, chacun dans leur genre, offre leur propre variation autour d’une lecture biaisée et fantasmée de l’imaginaire maçonnique. Plutôt qu’un déroulé historique, qui dépasse le cadre d’un article et mes propres capacités, je vous propose d’aller à la rencontre de 3 personnages qui ont, tous, joué un rôle central dans ce(s) courant(s) de pensée : l’Abbé Barruel d’abords, qui a posé les bases de l’antimaçonnisme moderne, Léo Taxil ensuite, qui l’a démocratisé auprès du grand public, Henry Coston, enfin, dont la figure, qui traversera le XXe siècle, des Ligues de l’entre-deux Guerres au renouveau de l’extrême droite des années 90, en sera le continuateur. Un dernier mot, enfin, pour rappeler que ce texte n’a qu’une simple vocation de vulgarisation, avec toutes les « simplifications » qu’exige l’art de la synthèse… Premier voyage : L’Abbé Barruel et l’antimaçonnisme contre-révolutionnaire. Comme nous l’avons vu plus haut, l’époque moderne a connu de nombreux écrits raillant cette confrérie pas comme les autres. Mais, en France et en Angleterre, ses principaux foyers de développement, ces textes restaient, dans l’immense majorité des cas, du registre de la moquerie, avec des pamphlets qui étaient à l’antimaçonnisme ce que « La Cage aux Folles » ou « La Vérité si je mens » sont à l’homophobie ou à l’antisémitisme… On pouvait se moquer de cette fantaisie de Nobles et de bourgeois, rire sous cape sur les mœurs dissolues qu’elle pouvait cacher… Mais rien de plus. Le point de rupture initial se situe donc très clairement avec la Révolution française. Ou plutôt, quelques années plus tard, aux lendemains de la chute de la Royauté, avec l’émergence d’un antimaçonnisme d’essence contre-révolutionnaire dans les rangs des militants catholiques. Un nouveau discours antimaçonnique dont les arguments serviront de source commune à l’ensemble des attaques ultérieures… Jusqu’à aujourd’hui encore ! Il faut bien dire qu’avant 1789 déjà, la maçonnerie n’avait pas bonne presse auprès du parti de l’Eglise. Le Pape n’avait il pas, à plusieurs reprises (comme il le fera encore dans le futur), condamné les organisations maçonniques ? Cette Franc-maçonnerie, née en terre protestante, prônant un Déisme universel, revendiquant le libre examen des Textes saints et se passant de la bénédiction du prêtre (au contraire des nombreuses autres confréries de l’époque) ne pouvait qu’être honnie par une Eglise catholique à l’organisation pyramidale et à l’ambition hégémonique. Tout catholique franc-maçon risquait donc (et risque toujours), virtuellement, l’excommunication… Mais virtuellement seulement car cette condamnation officielle n’avait guère d’effet dans le Royaume de France… Pour la simple et bonne raison que les bulles papales concernant la Franc-maçonnerie ne furent jamais ratifiées par le Parlement de Paris (étape indispensable pour leur application dans une France gallicane). Rien d’étonnant à cela d’ailleurs, tant la maçonnerie, en cette seconde moitié de XVIIIe siècle n’avait rien de bien sulfureux pour le pouvoir royal. Déiste et légaliste, la Franc-maçonnerie diffuse certes l’idéologie des Lumières mais ne forme en rien une organisation subversive. Tout au contraire, les maçons d’alors n’oublient jamais, dans tous les documents comme lors du Banquet d’Ordre, de se mettre sous l’autorité du Roi et de l’Eternel. Il y a de meilleures preuves d’extrémisme, convenez-en ! A cette époque, les Loges accueillent d’ailleurs de nombreux nobles et ecclésiastiques catholiques dans leurs rangs : à la veille de la Révolution, ces deux catégories représentent près de 20% des effectifs du Grand Orient ! Il existe des Loges exclusivement militaires, des Loges d’adoption pour les femmes de haute noblesse et les historiens ont même retrouvé la trace d’un Atelier… Dans un couvent ! Et si on célèbre les « Lumières » en Loge, on y développe aussi tout un courant ésotérique et mystique où on rencontre plus de Joseph de Maistre que de Voltaire. Bref, on est loin du bolchevik avec le couteau entre les dents… Les maçons, en tant que tels, furent d’ailleurs relativement peu présents durant l’époque révolutionnaire qui connut plutôt une défection des Loges que le contraire… La magistrale pirouette des créateurs de la théorie du complot maçonnique fut donc de faire passer une franc-maçonnerie éclairée mais légaliste en une terrible conspiration antimonarchiste. On doit la paternité de cette fiction historique, ce véritable coup de génie, à un ecclésiastique, l’Abbé Barruel, jésuite d’essence aristocrate, né en 1741 et mort en 1820. Polémiste s’élevant contre les Lumières durant l’Ancien Régime, il immigre, comme nombre de ses semblables, en Angleterre en l’an de Grâce 1792, où il rédige plusieurs traités réactionnaires dont, son plus célèbre, auquel il doit sa postérité : « Mémoires pour servir à l’histoire du Jacobinisme » parus entre 1797 et 1799 et qui deviendra très rapidement un best-seller de l’époque, traduit en de nombreuses langues. Je considère ce livre comme un moment crucial non pas uniquement pour l’antimaçonnisme mais pour l’Histoire des Idées dans son ensemble. Car ce livre constitue, selon les spécialistes, une des principales pierres de la construction de la pensée antirévolutionnaire mais aussi –et surtout- une des premières théories conspirationnistes (ou « théorie du complot ») de l’Histoire, tournure d’esprit qui aura le succès que l’on connait aujourd’hui, en France comme dans le monde entier. Alors, que dit au juste Augustin de Barruel ? Pour le Jésuite, la Révolution française n’est pas la conséquence d’un mouvement social, politique et populaire mais tout simplement d’un complot ourdit par une secte anticatholique, antimonarchiste et satanique, les « Illumatis » (aka les « Illuminées de Bavière ») qui ont peu à peu infiltrés toute la Franc-maçonnerie pour renverser la Royauté, fruit de l’ordre naturel, et instaurer à sa place la République, fille de Satan. Les bases de l’antimaçonnisme sont posées ! Elles vont désormais s’étendre comme une trainée de poudre sur toute l’Europe, dans les milieux antirépublicains et contre-révolutionnaires. Barruel n’est pas le seul à défendre cette thèse, mais hasard littéraire, c’est lui qui connut le succès de librairie et la postérité historique. En tout cas, les clefs du succès de sa thèse auprès de ses contemporains sont simples : son livre permet à toute une génération d’aristocrates et d’ecclésiastiques totalement bouleversés par la chute si soudaine d’un monde qu’ils avaient cru éternel, de trouver des réponses simples, voire simplistes, à une situation qui ébranlent toutes leurs valeurs. En réduisant la Révolution française à une simple histoire de complot, l’Abbé Barruel offre à ces nostalgiques une fiction historique réconfortante, qui leur évite une remise en question de leur logiciel idéologique et leur offre, à la place, un « bouc émissaire » tout trouvé. L’abbé réécrit donc l’Histoire de la Révolution française sous le prisme d’une action secrète et concertée d’une minorité (les Francs-maçons) voulant assurer sa domination sur l’ensemble de la société en renversant un équilibre naturel régie par la morale chrétienne. On retrouve ici tous les ingrédients de la théorie du complot : réécriture d’une « contre-Histoire » qui éclaire l’ensemble des événements historiques à la lumière d’une cause unique : une action souterraine et occulte organisée par avance par une « super-organisation » à la fois mondiale et intemporelle. Théorie qui peut être résumée par les mots introductifs de l’Abbé lui-même : « tout était joué d’avance. » Opium idéologique pour consoler les frustrés de l’Histoire : bouée de secours qui offre aux « perdants » le statut de « victimes » d’une injustice générale ; la théorie du complot est née ! La formule est lancée, elle aura le succès-mondial- qu’on lui connait aujourd’hui.On le voit, Barruel n’a pas seulement écrit la « bible » de l’antimaçonnisme, il est aussi, en quelques sorte, le « père » de tous les conspirationnistes que l’on a connu depuis. Mais une question se pose. Comment a t’il réussit à faire gober tout cela ? D’abord parce qu’il offre aux nostalgiques de l’Ancien Régime une explication réconfortante et romanesque, que l’on pourrait presque qualifier de « romantique » ? Oui, mais pas seulement. Si sa thèse remporte un si grand succès, c’est parce que l’Abbé l’alimente d’une réelle érudition sur le sujet maçonnique. Erudition qu’il va évidemment travestir à sa sauce et qui donnera un goût véridique à son récit. Les « Illuminés de Bavière » ont réellement existés : mais Barruel fait de ce petit groupe à l’influence insignifiante (et dont on ne retrouve presque aucune trace en France) une puissante organisation internationale. Les « Hauts grades » maçonniques sont une réalité : l’Abbé drape ces petits cercles de réflexion très anecdotiques d’un pouvoir sur les Loges dont tous les textes réfutent l’existence (ce serait même le contraire, ces grades dits de « perfection » avaient eu à cette époque, tout le mal du monde à conquérir leur liberté vis-à-vis des Obédiences existantes). Voltaire et quelques philosophes ont trainés leurs guêtres dans une ou deux tenues : le Jésuite remplit les Loges du banc et de l’arrière banc des Lumières ! … Tout est à l’avenant. Ici encore, l’ecclésiastique semble, à mon sens, éprouver une technique qui sera reprise par la quasi-totalité des thèses antimaçonniques : l’interprétation au 1e degrés des rites, symboles et formules maçonniques ! Rappelons, avant d’aller plus loin, que la maçonnerie se définit avant tout comme un « théâtre initiatique » : ses membres, lors de leurs réunions, réinterprètent, symboliquement, des épisodes inspirés de la Bible, de l’Egypte ancienne ou encore des Templiers… Mais au contraire des sectes ou des adeptes du surnaturel, les maçons n’oublient jamais « qu’ici tout est symbole ! ». Pourtant, dès lors qu’on en a une lecture littérale, ces rituels apparaissent ridicules pour les uns, effrayants pour les autres. Ce qui fut le cas pour Barruel -et ses héritiers par la suite- qui, de bonne foi ou non, prit au pied de la lettre ce qu’il découvrit des rituels maçonniques, peut-être induit en erreur par sa pratique de la transsubstantiation du pain et du vin durant l’Eucharistie. On lit dans tel rituel une cérémonie reproduisant le meurtre d’Hiram : on y voit un sacrifice humain ! On découvre les hauts grades du Rite Ecossais : on perçoit quelques pratiques sataniques ! On assiste au rituel de la coupe d’amertume : on fantasme sur des breuvages magiques ! Sans aller aussi loin (ce que n’hésiterons pas à faire d’autres par la suite), l’Abbé exploite largement cette technique pour faire apparaitre, par une lecture littérale de la « pompe » maçonnique, cette organisation sous un aspect à la fois grand-guignolesque et effrayant (à rapprocher du « roman noir » qui fait fureur à l’époque). En un mot : il déshumanise une confrérie qui, quelques années plus tôt, ne faisait peur à personne ! Car notre cher Augustin, qui est loin d’être un imbécile, n’oublie pas que la maçonnerie faisait intégralement partie de la vie mondaine de l’aristocratie et de la Bourgeoisie d’Ancien Régime, au point que nombre des émigrés qui formeront ses premiers lecteurs, ont été, de près ou de loin, en contacts avec la maçonnerie, si ce n’est maçons eux-mêmes (déjà 70 000 membres en France en 1789… Pas plus de 140 000 aujourd’hui) ! Dès lors, difficile de leur faire passer les lanternes maçonniques pour des vessies révolutionnaires ! Il évoque alors à la rescousse une nouvelle pirouette intellectuelle : les « arrières Loges ». Ce concept, lui aussi plein d’avenir, explique que la Franc-maçonnerie classique et inoffensive cache en réalité une organisation parallèle, uniquement ouverte aux hauts-grades (à partir du 4 d degrés), qui, elle, poursuit un dessein clairement subversif : la conquête du pouvoir ! C’est cette« haute maçonnerie » qui tirerait les fils du complot, utilisant les Loges de bases pour leurs projets criminels. En somme, la maçonnerie serait « un tas d’imbéciles manipulé par une poignée de crapules » pour reprendre le trait d’esprit de Serge de Beketch (antimaçon notoire… Et, parait-il, ancien maçon lui-même). Une bonne façon de répondre par avance aux dénégations de tous les maçons de bonne foi et de répliquer à l’absence totale de preuve étayant cette belle théorie… On le voit, et si on veut schématiser, l’œuvre de l’Abbé Barruel marque la naissance de l’antimaçonnisme moderne, tel qu’on le connait encore aujourd’hui, dont l’ecclésiastique pose l’essentiel des bases, sur le fond comme sur la forme. Alors, ces bases, quelles sont-elles ? – Le secret et la théorie du complot tout d’abord : couple inséparable de la vulgate antimaçonnique. Ce qui est secret est-il pour autant automatiquement criminel ? La réponse est bien évidemment non ! Ce qui de l’ordre de l’intime peut-il être légitimement gardé « pour soi » ? Oui, assurément ! Le secret de la confession chez les catholiques, le secret du vote, sont-ils critiquables ? Un parti politique, une association, doit-il être obligé de divulguer publiquement la liste de ses membres ? Les rites et le fonctionnement des Obédiences ne sont-ils pas largement publiés et retranscrits dans la presse depuis les origines ? Pourtant, pour les idéologues antimaçonniques, le secret maçonnique cacherait automatiquement un complot inavouable. Cette vision paranoïaque de l’Histoire et cette pulsion de la transparence (assez étonnante de la part de personnes qui se sont généralement situés dans le camp anti-démocratique) ne tirerait d’ailleurs pas leur source dans le fait que pour les antimaçons, très largement catholiques traditionnalistes, tout serment ne passant pas par le prêtre est, automatiquement, suspect ? – Deuxième constante popularisée par l’Abbé Barruel : la source « satanique » de la Franc-maçonnerie, qui serait une « contre Eglise » au profil d’un antéchrist. Ainsi, l’Abbé Barruel fait remonter la FM jusqu’aux manichéens, via les Templiers. Cette vision née d’une lecture littérale des rituels maçonniques n’est pas sans rappeler les procès en sorcellerie de l’Inquisition : une preuve de plus du ferment catholique (et romantique) de l’antimaçonnisme qui s’inscrit dans la tradition de répression « tout azimut » par l’Eglise catholique de tout ce qui peut écorner l’hégémonie du clergé dans le lien avec le sacré (et, par-là, le contrôle de la communauté) : gnostiques, cathares, rebouteux hier, protestants et Francs-maçons aujourd’hui, juifs, bien entendu… Pas étonnant dès lors que les antimaçons recyclent les arguments qui avaient fait les beaux jours de l’Inquisition et voient dans les Loges les continuateurs des Sabbats d’autrefois ! – Troisième -et dernière- constante : l’évocation de ces « hauts-grades » (ou appelés encore « arrières loges »). Au départ, on l’a vu, cette affirmation fut une pirouette bien pratique de l’Abbé Barruel pour contrer le manque de preuves matérielles de sa théorie. Mais ce concept d’une manipulation généralisée de la masse par une minorité cachée, d’une Histoire écrite par avance (une « intelligence design » historique), en un mot, ce concept de « théorie du complot », fut très rapidement adoptée par tous ceux qui y trouveront, selon les cas, un réconfort face au malheur des temps (« Forces Occultes »), une explication satisfaisante à leur déclassement (le « Protocole des Sages de Sion »), une rationalisation d’un événement jugé impossible (« L’effroyable imposture ») ou, tout simplement, une manière de sauvegarder un sentiment de supériorité dans leur échec… Et, au passage, une vision romanesque d’un monde parfois terriblement désenchanté : Dan Brown, Trilatérale, Skull and Bones, Bilderberg, sont tous des fils de Barruel ! A l’arrivée, on peut donc conclure que la Révolution française marque véritablement la naissance d’un nouvel antimaçonnisme dans les milieux réactionnaires et catholiques français qui, dès lors, vont considérer la maçonnerie comme l’une des responsables majeurs de la chute de l’Ancien Régime, le bras armé et invisible de la République et des forces progressistes. Ce lieu commun va se répandre, avec une force variable, sur l’ensemble des milieux réactionnaires et monarchistes durant tout le XIXe Siècle grâce à l’exégèse d’une œuvre fondatrice, les « Mémoires pour servir à l’histoire du Jacobinisme » de l’Abbé Barruel, qui posa les bases du crédo antimaçonnique contemporain : secret et complot, satanisme, manipulation des maçons par une hiérarchie cachée « d’arrières loges ». Autant de thèmes promis à un bel avenir, comme nous le verrons prochainement…
A suivre…
Deuxième voyage : Léo Taxil, du satanisme au complot judéo-maçonnique.
Troisième voyage : Henry Coston et l’antimaçonnisme politique.