Ce matin nous avons plusieurs articles consacrés à la Franc-Maçonnerie sur le Net:

– Interview par l’éditorial « Le Petit Journal » de Pierre Lambicchi, Grand Maître du Grand Orient de France. Ce dernier répond aux questions habituelles (laïcité, avenir de la Franc-Maçonnerie, etc..) à l’occasion de son déplacement à Londres ce week-end pour le 110° anniversaire de la Loge Hiram.

– « La Nouvelle-République » publie « La famille Franc-Maçonnique à Niort pour une naissance » :une retrospective de la présence de la franc-maçonnerieà Niort en raison naissance d’une nouvelle loge de la Grande Loge de France à Niort. Interview de Alain Noël Dibard

– « Midi Libre » publie un article sur le supplément régional de l’Express intitulé  » Montpellier, le vrai pouvoir des francs-maçons ».

Le Petit Journal :http://www.lepetitjournal.com/content/view/47796/2363/

Pierre Lambicchi, 60 ans, médecin cardiologue originaire de Marseille, vient d’être réélu Grand Maître du Grand Orient de France pour la seconde année consécutive (crédit photo : GODF)Pourquoi ce déplacement à Londres ?
Je tenais à me déplacer en l’honneur de la loge Hiram qui fête ses 110 ans ce mois-ci ainsi que pour assister au congrès de la région « Nord-Pas-De-Calais, Picardie, Angleterre », à laquelle appartient la loge Hiram. Enfin, je rencontrerai Brian Roberts, « Most Puissant Grand Commander of the British Federation of the Droit Humain », obédience maçonnique britannique mixte qui entretient des relations fraternelles avec le Grand Orient de France.

Le 10 octobre, vous animerez une conférence ouverte au public et pas réservée aux membres de la Loge Hiram ? Pourquoi ?
Parce que nous avons la volonté de communiquer plus sur nos travaux et d’expliquer au public ce qu’est la Franc-Maçonnerie libérale et a dogmatique du Grand Orient de France, ainsi que les valeurs que nous défendons, à savoir : Liberté, Egalité, Fraternité, Laïcité.

La laïcité est-elle une valeur plus difficile à défendre au 21ème siècle qu’au 20ème siècle ?
Oui, notamment en raison de l’intégrisme religieux et de la dérive communautariste qu’il engendre. Cependant, la « laïcité » reste une valeur d’avenir en ce qu’elle garantit un espace de paix areligieux et laisse place aux différences de manière positive.

La religion justement est l’un des points qui vous différencie profondément de la maçonnerie britannique. Pourquoi ?
Parce qu’au Grand Orient de France nous prônons la liberté absolue de conscience et nous estimons que la croyance en un Dieu est personnelle, par opposition à la maçonnerie britannique à laquelle on ne peut appartenir que si l’on croit en un Dieu. Autre grande différence : alors que la maçonnerie britannique évite les sujets politiques, et se limite à des rites symboliques, l’action du Grand Orient de France est profondément « sociétale », c’est-à-dire qu’elle ambitionne d’influencer et d’améliorer la société grâce à l’engagement et au travail, discret et régulier, des maçons qui compose notre obédience.

Tiphaine Beausseron (www.lepetitjournal.com – Londres) vendredi 9 octobre 2009

La Nouvelle République : http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=79&num=1404689

Evénement dans le milieu maçonnique départemental, la création d’une  nouvelle loge à Niort. Le n°1 de la Grande Loge de France vient aujourd’hui.

Dans le lexique administratif de la franc-maconnerie, c’est un « allumage des feux ». Ban et arrière-ban départemental et régional des « frères » et « sœurs », près d’une centaine d’invités sera présente aujourd’hui à Niort pour participer à une cérémonie rare liée à la création d’une nouvelle loge maçonnique. Avec un invité de marque, Alain-Noël Dibard, grand maître de la Grande loge de France (GLF), l’une des nombreuses obédiences françaises. Raccourci historique, cette deuxième loge relevant de la GLDF a pris pour nom « Intimité », titre qui fut aussi celle de la première parmi toutes en Deux-Sèvres. C’était en 1738, à Niort.
Cette création portera à huit le nombre de loges actuellement recensées et en activité dans le seul chef-lieu des Deux-Sèvres, représentant les principales obédiences françaises. Il en existe aussi à Parthenay, Thouars et Melle. « Deux raisons principales à cette création, explique-t-on simplement. Actuellement soixante-cinq membres fréquentent la première loge, exclusivement masculine. Pour réaliser du bon travail, il était préférable d’en ouvrir une deuxième. L’autre motif tient aux horaires d’ouverture actuels, le vendredi et samedi. Or, la nouvelle ouvrira en milieu de semaine. »

Huit loges dans le chef-lieu

Par principe extrêmement discrets, les francs-maçons font rarement parler d’eux, du moins publiquement, dans le département. « La franc-maçonnerie a été très secouée pendant la dernière guerre. Cette période a laissé de profonds traumatismes dans de nombreuses familles, explique un responsable local. De plus il reste peu d’archives. Elles ont été brûlées avant l’arrivée des Allemands et de la milice ». Au lendemain de la guerre, elle s’est progressivement restructurée en Deux-Sèvres. Aujourd’hui visiblement très active la franc-maçonnerie continue d’essaimer dans le département. Elle a connu une recomposition locale au début des années soixante puis une accélération de son recrutement à la fin des années quatre-vingt-dix. Ce franc-maçon avance une explication d’ordre général : « Nous sommes dans la prophétie de Malraux. Dans un monde matérialiste, de plus en plus de personnes ont besoin de retrouver un peu d’humanisme et de spiritualité, laïque ».« Les frères de toutes obédiences sont engagés dans la vie politique, sociétale ou professionnelle. » Un point, c’est tout. Quand à la prétendue influence réelle des francs-maçons dans la vie locale, un bel échantillon de langue de bois :

Midi Libre : http://www.midilibre.com/articles/2009/10/09/MONTPELLIER-LA-PUCE-A-L-39-OREILLE-L-39-Express-se-penche-sur-l-39-univers-franc-macon-L-39-Express-951200.php5

LA PUCE À L’OREILLE « L’Express » se penche sur l’univers franc-maçon L’Express de cette semaine publie un encart spécial sur la franc-maçonnerie à Montpellier. Le sujet reste vendeur et l’hebdomadaire va jusqu’à sacrifier sa une à l’enquête de notre excellent confrère et expert du sujet Jacques Molénat. Intitulée Montpellier, le vrai pouvoir des francs-maçons, elle dresse un état des lieux de la présence maçonnique dans la politique (un tiers des élus du conseil municipal est affilié à une loge…), l’administration (Alain Manville) et les affaires (Nicollin, Fromont, Iovino…). Le premier adjoint Serge Fleurence évoque avec enthousiasme son parcours de nouveau maçon et l’ancien avocat André Ferran confie sa déception, alors que le directeur de l’Agglo, François Delacroix,

apparaît comme un influent « go-beetween » entre frères de différentes loges… A découvrir donc en sachant qu’avec environ 2 200 frères et soeurs recensés, la dimension maçonnique est une clé majeure pour comprendre les finesses de la société montpelliéraine.
30 millions d’amis Les quais du tramway sont de formidables et insoupçonnés refuges pour nos amis les bêtes. A l’arrêt Comédie, on entend ainsi le grillon striduler alors qu’un peu plus bas, sur les quais situés devant la gare, les rats s’égayent entre les rails.