Des vertus, on ne parle plus guère. Cela ne signifie pas que nous n’en ayons plus besoin, ni ne nous autorise à y renoncer.
Petit traité des grandes vertus
de André Comte-Sponville
Mieux vaut enseigner les vertus, disait Spinoza, que condamner les vices : mieux vaut la joie que la tristesse, mieux vaut l’admiration que le mépris, mieux vaut l’exemple que la honte.
De la politesse à l’amour, dix-huit chapitres sur les vertus, celles qui nous manquent parfois, celles qui nous éclairent.
Il ne s’agit pas de donner des leçons de morale, mais d’aider chacun à devenir son propre maître et son unique juge.
Il n’y a pas de bien en soi : le bien n’existe pas, il est à faire et c’est ce qu’on appelle les vertus.
André Comte-Sponville
Ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé de philosophie, il fut longtemps maître de conférences à la Sorbonne. Il se consacre aujourd’hui exclusivement à l’écriture. Il a publié de nombreux ouvrages, dont Le Sexe ni la mort (Albin Michel, 2012) et un Dictionnaire philosophique (PUF, 2001 ; 2013).