Il va droit à la porte de l’humain
Il va droit à la porte de l’humain. Il attend que cette porte s’ouvre. La porte de l’humain, c’est le visage.
Voir face à face, seul à seul, un à un. …
Celui dont je n’accueille plus le visage – et pour l’accueillir, il faut que je lave mon propre visage de toute matière de puissance –
celui-là, je le vide de son humanité et je m’en vide moi-même.
Christian Bobin (L’homme qui marche, édition: le temps qu’il fait)