Homme de conviction et d’action, Claude Collin a placé sa vie au service de la cité. Ingénieur de l’École Centrale Marseille, il a exercé entre autres, des fonctions de Direction Générale touchant à la sécurité sous toutes ses formes dans la cité phocéenne, tout en s’impliquant dans d’autres associations dont un Institut créé en 1991 destiné à la prévention et à la gestion des risques sur les territoires et qui fonctionne toujours.
ORIGINE ET GOUVERNANCE DU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTÉ PAR UN GRAND COMMANDEUR
Humaniste intransigeant sur les valeurs essentielles, son investissement auprès de la collectivité ne pouvait que trouver un prolongement naturel dans une vie maçonnique riche, commencée à l’âge de vingt-deux ans à la Grande Loge de France où il a rempli offices et missions d’importance. Entré dans la Juridiction voilà plus d’un demi-siècle, il a gravi tous les degrés initiatiques du Rite Écossais Ancien et Accepté jusqu’à une cooptation en 1992 qui l’a conduit en 2009 à l’investiture de vingt-deuxième Grand Commandeur du Suprême Conseil de France.
Rares ont été les legs écrits des hauts dignitaires, d’où la valeur du témoignage de son auteur, apportant non seulement sa profonde connaissance d’un Rite remontant à l’aube de l’humanité pensante, s’appuyant parfois sur des documents inexploités à ce jour, mais de plus nous faisant partager la vision d’une Institution avec laquelle il n’a fait qu’un et qu’il contribue à pérenniser. Sous sa plume trempée dans plus d’un demi-siècle au service de l’Ordre initiatique, nous assistons à l’émergence du Rite Écossais Ancien et Accepté du cadre légendaire de la Tradition pour s’inscrire dans les jalons de l’histoire.
Nous côtoyons tous ceux qui ont tracé son chemin pour transmettre le flambeau à d’autres afin qu’ils poursuivent leur œuvre, pour in fine donner à ce Rite une sagesse, une force et une beauté lui permettant de traverser imperturbablement les âges et s’inscrire dans l’éternité.
« […] Ne vous attardez pas dans les sentiers fleuris, mais hâtez-vous de gravir les pentes abruptes de la montagne, de crainte que la mort ne vous surprenne avant que vous n’ayez approché du sommet. »