Olivia Chaumont est à « l’honneur » dans un article publié sur le site de l’éditorial « Libération » qui annonce en prélude que « cette architecte transsexuelle a fait évoluer la franc-maçonnerie vers une acceptation des femmes. »
Personnellement, je trouve cela assez réducteur mais l’article à l’avantage de retracer, en partie, le parcours courageux de ce frère devenu une sœur à part entière au sein d ‘une obédience de tradition masculine.
Extrait :
Il y a quatre ans encore, Olivia Chaumont était un homme. Aujourd’hui, femme, transsexuelle, lesbienne, personne n’aurait l’idée de remettre en doute sa féminité : longue chevelure argentée, taille de guêpe dans un manteau de fourrure gris, pantalon de cuir noir, talons hauts. Au premier abord, elle se montre toute en retenue. Sa voix doucereuse accompagne des gestes empruntés et délicats. Cette architecte transsexuelle vivant à Paris ne se fait aucune illusion quant à l’image que les autres ont d’elle. Là est sa force : «Une trans reste trans. Pour les femmes, je ne suis pas vraiment une femme. Pour les hommes, je ne suis plus un homme. Les trans ne sont nulle part. Si on l’accepte, ce n’est pas dur. Je n’ai pas honte d’être trans, rien n’est pire que de chercher à le cacher.»
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