Voici un article paru sur le site « Actu.nc – l’actualité de la Nouvelle-Calédonie » qui tente de recenser la présence maçonnique sur l’île.

Extrait : 

CARREFOUR DE TOUS LES FANTASMES, LA FRANC-MAÇONNERIE CONTINUE DE FASCINER ET D’INTRIGUER. ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE, L’INFLUENCE DES FRÈRES ET SOEURS RESTE ENTIÈRE. D’AUTANT PLUS SUR LE CAILLOU – HISTOIRE OBLIGE – OÙ CETTE PUISSANTE SOCIÉTÉ SECRÈTE EST OMNIPRÉSENTE, BIEN QU’EN TOUTE DISCRÉTION. APERÇU DES FORCES EN FILIGRANE.

La franc-maçonnerie attire de plus en plus de candidats, avec 160 000 frères et sœurs revendiqués en France, soit trois fois plus qu’il y a trente ans. Combien de personnes ce courant de pensée implique-t-il en Nouvelle-Calédonie ?

Difficile de le dire avec précision. Certains avancent le chiffre de 1 000 frères et sœurs, d’autres estiment

« que les maçons sont partout, et qu’il y en a toujours un à moins de 50 mètres ».

A première vue, les francs-maçons sont issus de tous les métiers, de tous les milieux et de toutes les ethnies.

« Les femmes appartenant à notre obédience ont des postes professionnels dans les secteurs politique, économique et social, elles sont aussi investies dans le tissu associatif et sont donc porteuses des idées développées dans les loges : elles essaient de les mettre en pratique »

, témoigne une responsable locale de la Grande loge féminine de France (GLFF), qui compte une cinquantaine de sœurs sur le territoire.

Mais qu’est-ce que c’est que la franc-maçonnerie ?

La franc-maçonnerie est un ordre initiatique universel et traditionnel qui permet à des hommes de bonne volonté de participer à l’amélioration de la condition humaine, tant sur le plan spirituel et intellectuel que sur le plan du bien-être matériel.

« La franc-maçonnerie, c’est la lutte contre l’ignorance, la superstition et les préjugés. C’est améliorer l’Homme, estime un responsable de la Grande loge de France (GLDF) en Calédonie, attaché aux grands principes de cette fraternité initiatique. On ne parle ni de religion ni de politique. Et on laisse les métaux, c’est-à-dire l’argent, au vestiaire. Nous sommes des humanistes et des libres penseurs ».

Engagement dans la vie publique d’un côté, activité intellectuelle altruiste de l’autre, la franc-maçonnerie s’est attachée au fi l des siècles, à promouvoir le progrès.

Mais peut-elle encore le faire en restant masquée dans une société qui exige de plus en plus la transparence ?

Le secret maçon est-il encore justifié, et n’est-il pas un tantinet désuet avec avec ce foisonnement de rites et symboles qui l’entoure ?

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