Communiqué de Presse de la Grande Loge Mixte Universelle– GLMU concernant « Nom patronymique, une avancée démocratique et d’égalité »
La Grande Loge Mixte Universelle soutient l’initiative du collectif « PorteMonNom » qui milite pour l’attribution automatique du double nom de famille à la naissance d’un enfant, alors que 80 % des enfants portent encore le seul nom de leur père.
Il s’agit pour nous d’un pas supplémentaire vers plus d’égalité et de liberté données aux mères ne portant pas le même nom que leur enfant, afin de mettre fin à des situations parfois dramatiques.
Depuis 1973 date de sa création, la Grande Loge Mixte Universelle réunit des femmes et des hommes qui souhaitent contribuer à la formation d’hommes et de femmes libres, citoyens et citoyennes, républicains et laïques.
Nous considérons que la dignité de la vie, pour les hommes comme pour les femmes, justifie l’exigence des droits humains, et cette initiative relayée par des élus, s’inscrit dans cette démarche.
Appréhendant le réel en évolution, nous estimons que le fait de permettre aux femmes de transmettre, elles aussi, leur nom à leurs enfants, c’est mettre Homme et Femme à égalité dans la grande chaine de l’humanité.
Bernard DEKOKER-SUAREZ – Grand Maître
Je vois que l’ignorance atteint aussi le domaine du Droit. Ces braves féministes savent-ils que, depuis longtemps en France :
– Les enfants de couples non mariés portent le nom du premier parent qui les a reconnu (la plupart du temps, la mère), par défaut, mais que les parents peuvent conjointement choisir que l’enfant portera soit le nom de l’un d’eux soit leurs deux noms accolés (en cas de désaccord, le juge tranche);
– que depuis plus récemment, les enfants de parents mariés entre eux peuvent effectuer le même choix à condition qu’ils en soient d’accord (en cas de désaccord, le juge tranche). L’enfant ne prend ici le nom du père que par défaut.
Alors, pourquoi une nouvelle loi pour dire la même chose? Tout simplement pour avoir l’air de faire quelque chose dans le sens du vent (campagne présidentielle oblige).