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NAISSANCE DE LA FRANC-MAÇONNERIE : DES GUILDES MÉDIÉVALES AUX LOGES DE LUMIÈRES

GIA4725250 Freemasonry - Assembly of Masons for admission of new members - Freemasonry: “” Assemblee de francs macons pour l'admission des apprentices”” Ceremony for the entry of the recipient into the lodge - He moves, with his eyes strips, guided by the second supervisor, towards the Grand Master (sitting on the left) - On the floor are represented various symbols franc macons (sun, column, compas, square...). Engraving around 1750 by Unknown artist, (18th century); Private Collection; (add.info.: Freemasonry - Assembly of Masons for admission of new members - Freemasonry: “” Assemblee de francs macons pour l'admission des apprentices””” Ceremony for the entry of the recipient into the lodge - He advances, with his eyes strips, guided by the second supervisor, towards the Grand Master (sitting on the left) - On the floor are represented various symbols franc macons ( sun, column, compas, square...). Engraving around 1750); © Giancarlo Costa; out of copyright.


En 1717, la première loge maçonnique est fondée à Londres. Peut-on pour autant réduire les origines de la franc-maçonnerie à cette date ? Dès le XVIIIe siècle, les initiés eux-mêmes sont partis en quête d’un lignage mythique, qui a fait le succès de cette société secrète.

Source : Un article de Pierre-Yves Beaurepaire sur le site Histoire & Civilisation

Assemblée de francs-maçons réunis pour la cérémonie de réception d’un apprenti. Au sol, des symboles emblématiques de la loge sont représentés comme le compas ou le soleil. Gravure anglaise de 1809.  • BRIDGEMAN IMAGES

« Nous avons créé une petite loge de maçons, bien réglée […]. Nous avons pris l’habitude d’organiser tous les mois une réunion de société pour danser avec le beau sexe, et une réunion hebdomadaire, pour discuter entre hommes de condition. » C’est en ces termes que le médecin et savant anglais William Stukeley (1687-1765), devenu franc-maçon en 1721, soit au début de la structuration de l’ordre en Angleterre au XVIIIe siècle, donne le ton d’une sociabilité maçonnique qui rencontre alors un succès fulgurant.

La quête des origines

William Stukeley est l’archétype du franc-maçon du début du XVIIIe siècle. Ami et disciple d’Isaac Newton (1643-1727), il est membre de la Royal Society (l’Académie des sciences) de Londres, qui a peuplé les bancs des premières loges maçonni­ques anglaises. Secrétaire de la Society of Antiquaries, il est un antiquarian, c’est-à-dire un amateur d’antiquités, qui fouille le passé, exhume de vieilles chartes et s’essaye à l’archéologie. Pour sa part, Stukeley est fasciné par les mégalithes de Stonehenge, au point qu’il fait élever un temple druidique dans sa résidence du Lincolnshire.

Il recherche les origines (mythiques) de l’ordre maçonnique, car, comme l’ensemble des francs-­maçons d’alors, il ne saurait concevoir l’idée que la franc-maçonnerie est de création récente, symbolisée par la réunion de quatre loges londoniennes le 24 juin 1717, à l’occasion de la Saint-Jean, sous le nom de Grande Loge de Londres. Homme de mémoire et de tradition, le franc-maçon du XVIIIe siècle part, dès son….

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A.S.: