Cette fois Josquin d’Hiram n’est plus en solo. Il a travaillé avec des compagnons : Ânkh pour les textes et les voix, Pennbleiz pour les basses et Thierry Ronat pour les guitares,
A la musique symbolique désormais s’ajoute donc la voix 🙁voir ci-dessous l’un des textes: Caminante no hay camino [Toi qui marches, il n’existe pas de chemin])
– la voix symbolise le retour à la parole du compagnon.
– les voyages ont été symbolisés en faisant voyager des fichiers informatiques pour réaliser les morceaux, car nous ne nous sommes jamais rencontrés autrement que par la musique.
– Les symboles musicaux (accords de cinq sons, rythmes à cinq temps…) restent présent mais les textes participent plus clairement à l’expression des symboles maçonniques.
– les trois langues utilisées mettent en lumière la fraternité au delà des frontières.
– Le style général de l’album est plus varié et très différent d’un morceau à l’autre mettant en évidence les apports artistiques de chacun mais aussi l’enrichissement que l’on peut trouver dans l’échange avec autrui .
– Les textes de Ânkh écrits pour le projet rejoignent ceux de Baudelaire (invitation au voyage) et de notre Frère Antonio Machado (Caminante no hay camino). tu as le texte et la musique en pj.
Cerise sur le gâteau, sachez que toutes les recettes obtenus, (pour l’instant aucune) seront données à une association maçonnique d’aide aux Frères et Sœurs en difficultés. (enfants ou personnes âgées)
Les trois musiciens qui ont travaillés sur le disque l’ont fait généreusement dans le but de développer les valeurs qui nous sont chères.
Une belle initiative et un travail à encourager …
- Lien vers Itunes : https://itunes.apple.com/fr/album/musiques-maconniques-pour/id826883109
- Lien vers Deezer : http://www.deezer.com/album/7471185
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Caminante no hay camino [Toi qui marches, il n’existe pas de chemin]
Todo pasa y todo queda, [Tout passe et tout reste,]
pero lo nuestro es pasar, [mais le propre de l’homme est de passer,]
pasar haciendo caminos, [passer en faisant des chemins,]
caminos sobre el mar. [des chemins sur la mer.]
Nunca perseguí la gloria, [Je n’ai jamais cherché la gloire,]
ni dejar en la memoria [ni cherché à laisser dans la mémoire]
de los hombres mi canción; [des hommes ma chanson ;]
yo amo los mundos sutiles, [j’aime les mondes subtils,]
ingrávidos y gentiles, [légers et aimables,]
como pompas de jabón. [comme des bulles de savon.]
Me gusta verlos pintarse [J’aime les voir se peindre]
de sol y grana, volar [de soleil et de rouge, voler]
bajo el cielo azul, temblar [sous le ciel bleu, trembler]
súbitamente y quebrarse… [soudainement et se rompre…]
Nunca perseguí la gloria. [Je n’ai jamais cherché la gloire.]
Caminante, son tus huellas [Toi qui marches, ce sont tes traces]
el camino y nada más; [qui font le chemin, rien d’autre ;]
caminante, no hay camino, [toi qui marches, il n’existe pas de chemin,]
se hace camino al andar. [le chemin se fait en marchant.]
Al andar se hace camino [En marchant on fait le chemin]
y al volver la vista atrás [et lorsqu’on se retourne]
se ve la senda que nunca [on voit le sentier que jamais]
se ha de volver a pisar. [on n’empruntera à nouveau.]
Caminante no hay camino [Toi qui marches, il n’existe pas de chemin]
sino estelas en la mar… [si ce n’est le sillage dans la mer…]
Hace algún tiempo en ese lugar [Il fut un temps dans ce lieu]
donde hoy los bosques se visten de espinos [où aujourd’hui les bois s’habillent d’épines]
se oyó la voz de un poeta gritar [on entendit la voix d’un poète crier]
« Caminante no hay camino, [« Toi qui marches, il n’existe pas de chemin,]
se hace camino al andar… » [le chemin se fait en marchant… »]
Golpe a golpe, verso a verso… [Coup après coup, vers après vers…]
Murió el poeta lejos del hogar. [Le poète mourut loin de chez lui.]
Le cubre el polvo de un país vecino. [Il est recouvert de la poussière d’un pays voisin.]
Al alejarse le vieron llorar. [En s’éloignant on le vit pleurer.]
« Caminante no hay camino, [Toi qui marches, il n’existe pas de chemin,]
se hace camino al andar… » [le chemin se fait en marchant…]
Golpe a golpe, verso a verso… [Coup après coup, vers après vers…]
Cuando el jilguero no puede cantar. [Quand le chardonneret ne peut chanter]
Cuando el poeta es un peregrino, [Quand le poète est un pèlerin,]
cuando de nada nos sirve rezar. [quand il ne sert à rien de prier.]
« Caminante no hay camino, [« Toi qui marches, il n’existe pas de chemin,]
se hace camino al andar… » [le chemin se fait en marchant… »]
Golpe a golpe, verso a verso. [Coup après coup, vers après vers.]