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MUSIQUE & MUSICIENS MAÇONNIQUES – MISCELLANÉES MAÇONNIQUES

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

Chronique 118 

1737 – Musique & musiciens maçonniques

Il semble que la musique est entrée dans le monde maçonnique par la porte des « chansons à boire » ; mais qu’elle n’a pas tardé à trouver place dans le temple avec des compositions appropriées mettant en valeur l’une ou l’autre des différentes phases du rituel. 

C’est ainsi que La Lire Maçonne, ou Recueil des Chansons de Francs-Maçons, des frères de Vigno­les et du Bois, présente, en 1763, plusieurs centaines d’œuvres utilisables en toutes occasions. 

Mais déjà, des musiciens et compositeurs maçonniques ont entrepris, ou entreprennent de produire des œuvres instrumentales particulières. 

Citons pour mémoire : Léon Nicolas Clerambault (Loge Coustos-Villeroy), Nicolo Piccini (Les Neuf Sœurs), François Giroust (Le Patriotisme), François André Danican-Philidor (L’Olympique de la Parfaite Estime). 

Ceci avant que ne soient initiés les « grands » maîtres de la musique maçonnique que seront Mozart et Haydn. 

On doit notamment à Clérambault une Cantate maçonnique ; à Piccini, un Hymne funè­bre ; à Giroust, un Rituel également funèbre ; à Danican-Philidor, un Oratorio. 

Pour jouer de la musique, il est indispensable de disposer de musiciens ; alors se construit tout naturellement, en loge, la Colonne d’harmo­nie, formée de « Frères à talents ». 

Lesdits frères n’ont pas à payer de droits d’admission, ni de cotisations ; on leur demande seulement de bien jouer… 

L’engouement de certaines loges sera tel qu’il s’en trouvera bientôt pour organiser des concerts publics, à l’instar de la Lo­ge L’Olympique de la Parfaite Estime et de sa Société Olym­­pique, ne comptant pas moins d’une cinquantaine de musiciens.

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© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.:

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  • Dans les loges anglaises m'a t'on dit le secrétaire ne payait pas de cotisations non plus par égard au travail qu'il produisait.Je trouve très bien que les musiciens qui jouent n'aient pas non plus à payer (hors le tronc)
    mais peut-être suis-je partial.....