Les étudiants de l’Institut Pratique du Journalisme de Paris (9°) ont publié sur leur éditorial web le « Daily Neuvième » un article « Au Musée de la franc-maçonnerie, le voile se lève (un peu) sur la société secrète«
C’est le récit de leur visite du 15 décembre 2012 au Musée de la Franc-Maçonnerie (GODF)
Extrait :
« Est-ce que les lois sont votées par les francs-maçons ? », demande un homme à l’âge avancé. Au Grand Orient de France, le guide encourage les visiteurs à poser toutes les questions qui les titillent sur les francs-maçons. Pendant près de deux heures, assis dans un temple maçonnique, hommes et femmes de tous âges s’interrogent sur cette société mystérieuse.
La visite se poursuit dans le musée, où les objets de toutes les loges et de toutes les époques, depuis la réforme de la société en 1718, montrent la richesse de l’histoire maçonnique. Mais la discussion ouverte au départ lève un peu le voile du mystère sur cette société. Dans le temple, les symboles intriguent le groupe de visiteurs. Pierre brute, équerre, damier et autres décorations étranges occupent l’espace et attirent l’œil du non-initié.
Une partie du mythe disparaît
Le matériel des maçons du Moyen-Âge a pris une dimension symbolique pour les francs-maçons. La pierre brute représente l’être humain auquel on enlève les préjugés en le taillant à travers les discussions entre « frères ». Ces discussions sont l’essentiel de l’activité maçonnique. Deux fois par mois, les membres de chaque loge se retrouvent pour discuter d’un sujet qu’ils ont fixé et travaillé en amont, chacun de leur côté.
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