Cet ouvrage est le récit d’une vie « covidée » qui a inspiré une chronique quotidienne publiée sur Facebook et suivie par plusieurs centaines de lecteurs.

MORCEAUX D’UNE VIE CONFINÉE, Vers une Nouvelle harmonie fraternelle, républicaine et démocratique

de Bernard Ollagnier et Photographies de François Guillotte (L’Harmattan – 11 décembre 2020)

Pendant les 56 journées du confinement de mars à mai 2020, Bernard
OLLAGNIER a publié une Chronique des Confins quotidienne à l’adresse de son réseau Facebook. De plus, il a lancé via FM&S-Franc-Maçonnerie et Société, une consultation ouverte aux maçons et aux profanes. Le résultat de ces deux initiatives, suivies et commentées par des centaines de lecteurs, a incité

Bernard OLLAGNIER à publier un livre-débat composé des 56 Chroniques
illustrées parles photos de François GUILLOTTE et d’un Projet vers une nouvelle harmonie fraternelle, républicaine et démocratique.
Les 56 Chroniques éclairent la démarche de l’auteur qui propose une profonde transformation de la Vème République afin que les citoyens puissent participer aux décisions, que la République soit plus fraternelle et que la démocratie française devienne une démocratie du quotidien.

Ce livre-débat est alimenté d’une réflexion inspirée par les vertus et valeurs de la franc-maçonnerie mais aussi par une longue expérience de l’action politique, sociale, culturelle et économique, tant en France qu’à l’étranger.

Quelques extraits :

«  Hier, les gens patientaient en file à l’entrée des pharmacies, des supérettes et des boulangeries. Temps suspendu mais sans tickets, consommation outrancière oblige ! Il y eut, dit-on, des scènes de pillage, des altercations, des bousculades et des insultes. La bêtise n’a d’égale que la
panique égoïste ! Il y eut aussi des jeunes portant les sacs de personnes épuisées, des voisins solidaires de leurs voisins âgés, des gens chantant et applaudissant comme des Espagnols à leurs fenêtres pour saluer le courage et le dévouement des services de santé et de sécurité.
Aujourd’hui, ausweis, euh pardon, « attestation de déplacement dérogatoire » en poche, dûment remplie, très peu de gens promènent Médor, font leurs courses de première nécessité et marchent quelques minutes autour de leur immeuble. Qui pouvait imaginer une telle situation sinon un Dr Marsh, de préférence chinois, volant à califourchon sur une chauve-souris et dégustant une tranche de serpent Orwell, t’a pas tout compris !

(Extrait de la Chronique de J+2)

 » Ces comportements numériques influencent directement les comportements scolaires. Pour s’en convaincre il suffit de parler avec les professeurs. Contestation de faits, discussion sans autre référence que le « on m’a dit » ou refus de la laïcité innervent la vie éducative de tous les établissements sans distinction géographique. A cela s’ajoute le fait noté par les enseignants et par les psycho-pédiatres qui est celui de la perte d’attention en conséquence de la vitesse des sms ou du zapping constant. Néanmoins, le télé-enseignement fonctionne bien ! Paradoxe des comportements d’une génération digitale, au sens littéral du terme, c’est-à-dire que le clavier et l’écran tactile sont devenus les intermédiaires du savoir comme le furent la page de cahier, le stylo et le livre. De plus, les jeunes sont capables simultanément d’écouter de la musique, de
lire un texte sur l’écran, d’écrire et de téléphoner. De quoi affoler les adultes de plus de 40 ans !
Est-ce de l’émiettement ou un cerveau qui se connecte plus vite ? En tout cas, en ce temps de confinement, il est patent que les jeunes connectés innovent des modes opératoires qui seront ou non pérennes. »

(Extrait de la Chronique J+12)