MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard
En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.
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Chronique 15 – 28 après J.-C. – La Loge de saint Jean
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle…
« Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière… »
Ainsi débute l’Évangile de Jean [Jean l’évangéliste] qui figure, ouvert, sur l’autel des serments de la plupart des loges symboliques ; annonçant la venue dans le monde d’un autre Jean, celui-là dit le Baptiste.
– D’où venez-vous ?, est-il demandé au jeune apprenti.
– De la Loge de saint Jean, répond-il.
– Que venez-vous faire ici ?
– Je ne viens pas faire ma propre volonté, mais soumettre mes passions, mettre en pratique les règles de la Maçonnerie et ce faisant progresser de jour en jour.
Deux Jean se trouvent honorés en Franc-Maçonnerie, dont les ateliers portent le nom de « Loge de saint Jean », sans que l’on sache vraiment à quel saint se vouer en la matière. L’ouverture du Volume de la loi sacrée à l’Évangile de Jean l’Évangéliste pourrait légitimer la préférence à « l’apôtre que Jésus aimait ».
Il faut toutefois se souvenir d’un fait historique incontestable : la décision prise par quatre loges londoniennes de tenir « grande loge » le 24 juin 1717, jour célébrant la naissance du Baptiste – la fête de l’Évangéliste étant, quant à elle, célébrée le 27 décembre, mais avec moins de solennité.
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© Guy Chassagnard – Auteur de Dictionnaire de la Franc-Maçonnerie (Éditions Segnat, 2016 – exclusivité Amazon.fr).
© Guy Chassagnard – Auteur des Annales de la Franc-Maçonnerie (Éditions Jean-Paul Bertrand, 2009).
© Guy Chassagnard – Auteur de La Loge et ses Officiers (Éditions Jean-Paul Bertrand, 2010).
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Merci Guy de ne pas abonder dans le sens de ce "révisionisme"insoutenable qui nie la réalité historique du 24 juin 1717.