L’histoire de la relation qui s’est établie entre Jean-Baptiste Willermoz (1730-1824) et Martinès de Pasqually (+ 1774) débute en avril 1767, année où les deux hommes vont se rencontrer, lors de la réception dans l’Ordre des Élus Coëns du futur fondateur du « Régime Écossais Rectifié », époque où « l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l’Univers », dont Martinès était le Grand Souverain, venait d’installer à l’équinoxe de printemps à l’Orient de Versailles sa plus haute instance, c’est-à-dire son « Tribunal Souverain ».
de Jean-Marc Vivenza (Le Mercure Dauphinois – octobre 2020)
À compter de cette date, Jean-Baptiste Willermoz va découvrir auprès de Martinès, jusqu’en septembre 1774 où ce dernier quitta ce monde à Port-au-Prince, un ambitieux programme visant à la « réintégration des êtres dans leurs premières propriétés, vertus et puissance spirituelles divines », de même qu’une doctrine spirituelle absolument originale, gravissant tous les degrés initiatiques jusqu’à celui, ultime, de Réaux-Croix, trouvant dans « l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l’Univers », ce qu’il avait toujours attendu en matière de connaissances, et de surcroît la confirmation de ses espérances à propos des « mystères » subsistant au sein de la franc-maçonnerie.
Jean-Marc Vivenza est un universitaire spécialiste de l’histoire de la tradition, notamment maçonnique, et de l’Illuminisme. Auteur de nombreux ouvrages sur ce sujet, il a également écrit sur la philosophie orientale.
Non les élus Cohen ne sont pas dans l’esprit du Rectifié c’est une gnose hors de la chretienté
Désormais, un INCONTOURNABLE !!!
À lire sans modération…
De la belle ouvrage !!!